Février doux = fin d’hiver rapide? Réponse ici.
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Jeudi 22 février 2018 à 11 h 20 - Le Québec et l’Ontario sont désormais dans la troisième phase de l’hiver, soit la démolition progressive du froid et l’augmentation de la force du soleil. Depuis le 15 février, le mercure a délaissé son allure hivernale pour amorcer une transition plus printanière. Mais attention, ce contexte ne garantit pas l’absence d’une tempête en mars.
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Que signifie la « démolition de l’hiver »? Ce n’est pas un terme pour faire peur aux enfants, mais une expression pour délimiter la période de la mi-février à la troisième semaine de mars. Après une période de creux (apogée du froid hivernal), l’hiver commence à se déconstruire.
Cette année, la cassure a été nette et claire à partir du 15 février. Le cœur du vortex polaire s’est retiré du sud du Québec et de l’Ontario pour faire place à des températures saisonnières ou au-dessus des normales.
L’impact majeur de ce contexte a également été marqué par le retour de la pluie (et de la pluie verglaçante) au détriment de la neige, qui avait pourtant été très abondante depuis le début de la saison froide. Le tapis de neige au sol a été le premier à souffrir de ce revirement de régime. En date du 19 février, à Montréal, on enregistrait 46 cm au sol. Trois jours plus tard (22 février), on enregistre 33 cm. Il s’agit donc d’une perte de 13 cm. On risque de voir la pelouse bientôt dans certains secteurs au cours des deux prochaines semaines.
Gatineau est passé de 17 cm (19 février) à seulement 4 cm au sol jeudi matin. Sherbrooke a également perdu au moins 10 cm durant cette séquence. On doit aussi inclure dans l’équation la force des rayons du soleil qui commence à s’accentuer.
Hiver : une fin rapide? Pas nécessairement
Le fait que la déconstruction soit amorcée ne signifie pas que l’hiver finira très rapidement. Selon la Tendance 14 jours, les températures resteront au-dessus des normales la semaine prochaine, mais reviendront plus près de la moyenne durant la première semaine de mars. Ceci signifie que le mercure reste relativement près du point de congélation.
On doit donc s’attendre à une fonte progressive de la neige, surtout dans les secteurs de Québec, Saguenay et la Côte-Nord, puisque le couvert de neige est très épais actuellement (plus de 100 cm à Saguenay et Sept-Îles en date du 22 février). La hausse des températures n’est donc pas suffisante pour provoquer une fonte précoce.
En moyenne, la neige au sol disparait entre le 22 mars (Montréal) et le 31 mars (Sherbrooke) dans l’extrême sud du Québec. Les autres villes perdent officiellement leur neige durant le mois d’avril (selon les statistiques).
Un pas vers le printemps
Ce processus de déconstruction mènera à une autre étape importante, soit le début du printemps. Cette étape est le point de départ de la saison, qui s’étend du début du mois de mars jusqu’à la mi-avril.
Règle générale, la neige au sol est encore présente, mais les conditions varient. Les conditions peuvent aussi être propices aux tempêtes tardives durant cette période, et ce, même si les premiers 10 °C sont au rendez-vous.
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