Si l’hiver est comme en 2002-2003, voyez ce qui vous attend
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Vendredi 30 novembre 2018 à 9 h 59 - Le profil météo de l’hiver prochain ressemble étrangement à celui de 2002-2003. La saison hivernale avait alors commencé en lion dès le mois de novembre et porté le coup de grâce en mars. Si les prochains mois sont un copié-coller de cette année-là, ce n’est pas demain la veille qu’on délaissera notre tuque!
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Rappelons d’abord que l’hiver 2002-2003 est l’un de ceux qui ont été utilisés comme des années de référence pour l’élaboration de l’Aperçu de l’hiver de MétéoMédia. On prévoit une tendance des températures sous la normale de saison, avec des précipitations sous les normales.
Voici donc quelques points de comparaison :
Moins de neige, plus de froid!
En novembre 2002, le Québec était soumis à un froid hâtif accompagné de deux tempêtes hivernales. Par la suite, le seul relâchement a été en décembre, alors que le temps a été plus doux que la moyenne de 1 ˚C à 2 ˚C selon les secteurs.
« Sans compter que durant ce mois, on s’est contenté de seulement deux tempêtes dans l’est du Québec. À Montréal, il restait à peine 1 cm de neige le matin de Noël, ce qui s’est avéré être le 8e moins neigeux de l’histoire de la métropole », indique Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.
Il ne faut cependant pas croire qu’un élan de douceur en décembre peut casser le rythme d’un hiver. Du moins, pas en 2002-2003 ! Le traditionnel redoux de janvier a été pratiquement inexistant et un froid intense s’est installé à la mi-janvier, et ce, jusqu’en février.
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« Seulement deux petites journées au-dessus du point de congélation », souligne l’expert. Pourtant, ce grand retour du froid mordant n’a pas été accompagné d’une tempête majeure.
En fait, cette année-là, la première tempête digne de ce nom a eu lieu le 4 février (mélange de précipitations dans le sud du Québec, de 20 à 40 cm selon les secteurs).
« Normalement, à la mi-février le mercure remonte, mais pas cette fois-ci puisque le 14 février, le mercure est descendu à -50 à LG4, dans le Grand Nord, lors de la plus importante vague de froid (durant 7 jours !) de février (depuis 1979) du 11 au 17 », commente Réjean Ouimet.
L’hiver a affiché un déficit de neige important (20 à 50 cm de moins pour la plupart des régions, mais près de 100 cm en moins au Saguenay au 20 mars).
Similitudes avec 2018-2019
Le cas de 2002-2003 présente quelques similitudes avec cette année. D’une part, si on compare les mois qui précèdent l’hiver, on constate des ressemblances. Par exemple, les températures ont été nettement plus chaudes que la moyenne de juillet à septembre, avec des anomalies variant de 1 ˚C à 3 ˚C.
Mais à partir d’octobre, tant en 2002 qu’en 2018, les températures ont connu du temps plus froid que d’habitude de 1,5 ˚C à 3 ˚C en octobre et novembre. Au chapitre du froid, selon l’analyse dévoilée lors de notre Aperçu de l’hiver, on prévoit des températures sous les normales pour l’hiver 2018-2019, et ce, même si le Québec connaît un relâchement du froid en décembre.
Le dernier point et non le moindre, le phénomène El Niño est -et sera- du même type. Il s’agit d’un « Modoki » qui, contrairement à un El Niño normal, n’engendre pas des hivers doux dans l’est du Canada.
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