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La finale de l’hiver devrait donc être à l’image de la douceur exceptionnelle qui a marqué la saison 2015-2016.

El Niño n’a pas dit son dernier mot cet hiver


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 21 janvier 2016 à 14 h 17 - Le phénomène El Niño continuera d’avoir des impacts sur le climat jusqu’au printemps prochain. La finale de l’hiver devrait donc être à l’image de la douceur exceptionnelle qui a marqué la saison hivernale 2015-2016.


À lire également : El Niño à égalité avec le record de 1997-98


Selon la dernière mise à jour de l’Agence américaine d’étude des océans et de l’atmosphère (NOAA), le phénomène sera de forte intensité jusqu’au printemps, voire le début de l’été. Ceci a évidemment un impact sur l’allure du climat dans le monde. « En comparant des situations semblables survenues au cours des dernières décennies, on peut s’attendre à une finale de l’hiver plus rapide », confirme Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.


La continuité d’El Niño pour la deuxième partie de l’hiver vient confirmer la tendance présentée dans l’avant-goût du printemps, présenté par MétéoMédia en décembre dernier. Notre équipe de météorologues considérait alors que les impacts indirects d’El Niño se concrétiseraient par une fin rapide de l’hiver en mars.
Les années de référence tendent à démontrer que le mois de mars est plus doux dans un contexte similaire à celui de cette année. Crédit : NOAA


Pour en arriver à cette conclusion, nos météorologues ont comparé plus d’une dizaine d’hivers où El Niño était présent (1998,1983,2003,2010,1958,1973,1987,1988,1992,1958,1995). « Règle générale, les températures se retrouvent au-dessus de 0 °C durant la deuxième semaine de mars dans le sud du Québec.

Cette année, en comparant des années semblables, on pourrait voir une cassure du froid de 2 à 3 semaines à l’avance. On a aussi vu des cas d’exception, comme en 1992, où la cassure s’est faite le 25 mars, mais précédée d’épisodes de douceur en février », spécifie Réjean Ouimet.

L’ABC d’El Niño

Le phénomène El Niño est une concentration de l’eau –de surface- plus chaude qu’à l’habitude dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique. Cette zone est évidemment loin du Québec et de l’Est du Canada, mais elle engendre un influx d’air chaud dans le monde.

C’est d’ailleurs une des raisons qui explique que l’année 2015 a été la plus chaude de l’histoire météo dans le monde. Un autre fait marquant observé par les spécialistes est qu’El Niño a été aussi intense d’octobre à décembre que celui de1997-98.

Cette année record était la référence. Ce contexte a évidemment un impact sur notre hiver, particulièrement cette année.

Crédit : NOAA
La neige jamais très loin

Des températures au-dessus des normales jusqu’au printemps ne signifient pas que la neige ne sera pas de retour durant la deuxième moitié de la saison. « Les tempêtes de fin de saison demeurent possibles jusqu’en mars, et ce, même en situation El Niño », ajoute Réjean Ouimet.

Dans un contexte de froid plus hésitant, une différence de quelques degrés autour du point de congélation peut facilement altérer la forme des précipitations. Cet aspect sera à surveiller à la fin de février et au début de mars.

Quant à l’allure du printemps, notre Aperçu complet sera diffusé le 1er mars.

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