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Le Québec pourrait-il revivre l’hiver sans fin de 2015 ?


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Vendredi 25 janvier 2019 à 16 h 28 - La rigueur de certains hivers a presque eu l’effet d’un traumatisme chez certains Québécois. Ce fut le cas en 2015, qui est à ce jour considéré comme l’un des plus intenses, surtout durant la deuxième moitié. Froid sans fin, méga tempête en mars, mois d’avril sous les normales… pourrait-on revivre le cauchemar de 2015 ? Voici notre analyse exclusive avec Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia.


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Des débuts similaires 

Commençons par un rappel de l’hiver 2014-2015. Le début a été hésitant avec des variations de température, mais il s’était installé à la fin janvier (du 29 janvier au 6 mars). 

« C’est presque sans dérougir que le froid a pris toute la place en 2015. Le mois de février a été de 7 à 9 ˚C sous les moyennes, ce qui l’a propulsé au rang des mois de février le plus froid en 100 ans pour plusieurs régions du Québec », indique Réjean Ouimet. 

On peut déjà faire un lien avec l’hiver 2018-2019 puisqu’en décembre, et ce, jusqu’à la mi-janvier, le cœur du froid n’a pas réussi à se construire définitivement pour ensuite effectuer un retour en force avec une vague de froid de six jours, dont un mercure de 7 ˚C sous la norme. 

190125 - tableau1

L’impact du vortex polaire 

Le facteur majeur qui a poussé l’hiver 2015 dans un extrême (surtout en deuxième moitié de saison) est la descente du vortex polaire. Cette descente a été combinée à un effet de crête, c’est-à-dire une remontée de chaleur sur l’ouest du continent, avec un retour de la circulation du nord, qui a justement poussé le vortex sur le Québec. 

De plus, un blocage des vents dominants en haute altitude sur le Groenland a circonscrit l’air arctique sur le Québec et l’est du Canada. Est-ce qu’on pourrait revivre la même chose en 2019 ? 

« On a des airs de famille à ce niveau cette année. Sauf pour un élément qui se joue dans le Pacifique (El Niño faible qu’on ne peut négliger) cet hiver et qui pourrait mettre un bémol sur les grands froids à l’occasion », ajoute Réjean Ouimet. 

On devra donc surveiller la tendance à long terme pour les mois de février, mais aussi de mars. « Le froid a été soutenu tout le mois de février en 2015. Cet hiver, on a du froid moins continu, avec une pause (redoux) au cours du mois, mais le froid reviendra à la charge. À la différence de 2015, cette année, on a un peu plus de chaleur dans le Pacifique tropical qui coupe un peu la portée du froid du moins de manière temporaire », spécifie l’expert. 

Plus de froid que de tempêtes (en 2015) 

En 2015, l’hiver a été plus calme au chapitre de la neige et des tempêtes, alors que la majorité des systèmes ont contourné le sud de la province pour frapper la côte est et la Gaspésie. La situation pourrait être très différente cette année. 

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« L’hiver en cours pourrait être plus actif avec les mouvements de va-et-vient de l’air froid et l’air le plus froid qui borderait surtout l’ouest du Québec (l’axe du froid sur les Grands Lacs). Les tempêtes raffolent des situations de bordures de masses d’air très contrastées », ajoute-t-il. 

L’hiver s’accroche au printemps 

Si jamais l’hiver actuel est similaire à 2015, on risque de faire durer le plaisir très longtemps! 

En 2015, les grands froids ont lâché prise graduellement en début de printemps, avec des mois de mars et avril plus frais que la moyenne. 

Le froid est cependant moins intense qu’en 2015, alors on se souhaite un début de printemps moins hésitant qu’il y a 4 ans!

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