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Moins d’épisodes de grêle, mais des grêlons plus gros


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mardi 27 juin 2017 à 16 h 57 - Les orages de grêle devraient être moins nombreux en Amérique du Nord, mais pourraient développer des billes de glace de plus en plus grosses à l’avenir sous l’influence du réchauffement climatique.


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Des grêlons gros comme des balles de golf capables de pulvériser des parebrises automobiles, d’endommager les toitures et de décimer les champs agricoles sont en voie de devenir la norme sur la plupart des régions d’Amérique du Nord. C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée lundi par les agences météorologiques et environnementales canadiennes et l’université du Manitoba.

« Bien que l'on prévoie moins de jours de grêle dans la plupart des régions [d’Amérique du Nord], on projette une augmentation de la taille moyenne de la grêle, avec moins d’événements de petite grêle et un changement vers de plus nombreux orages de grêle plus grosse », affirme l'étude.

Les Grandes Plaines plus menacées

L’augmentation de la menace devrait être la plus importante dans les régions plutôt sèches et fraîches, comme les Grandes Plaines canadiennes et américaines. Le potentiel de dommages causés par les orages de grêle devrait y augmenter de plus de 40 %.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont modélisé les épisodes de grêle du passé proche (période 1971 à 2000) et ont pu spéculer sur le futur proche, sur la période 2041 à 2070. « Au bout du compte, nous avons généré plus d’un milliard de profils », a spécifié Julian Brimelow, coauteur de l’étude, dans des propos relayés par CNN.

« La grêle se forme lorsque des courants ascendants présents dans les nuages d'orage transportent des gouttes de pluie vers le haut dans des zones de l'atmosphère extrêmement froides, où elles gèlent et fusionnent en morceaux de glace, explique Environnement Canada sur son site Web. Lorsque ces morceaux deviennent trop lourds pour que le courant ascendant puisse les supporter, ils tombent sur le sol à une vitesse pouvant aller jusqu'à 100 km/h ou plus. »

Pour rappel, le plus gros grêlon jamais mesuré était gros comme une balle de volley. Il est tombé le 23 juillet 2010 à Vivian, une petite ville du Dakota du Sud. Ses mensurations ? 20,32 cm de diamètre (Huit pouces), 47,31 cmde circonférence (18,625 pouces ) et un poids de 879 g (1,94 livre).

Sources : Weather Underground | Nature Climate Change

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