Lorsque la magie de Noël ne tombe pas

Lundi 17 décembre 2018 à 13 h 08 - En météo, on parle de Noël blanc lorsque l’on observe au moins 2 cm de neige au sol. Certaines Fêtes n’ont pas été aussi féeriques que souhaité. Voyez ces Noëls blancs ratés ou avec quelques surprises de dernière minute.

À lire également : Les pires ennemis des tempêtes de neige

Depuis les années 2000, le Québec a connu huit Noëls verts. L’année 2006 a été la plus décevante puisque 95 % de la population ont vu le gazon à travers la fenêtre le jour de Noël. 

Récemment, 2015 a été un choc puisque c’est en T-shirt que l’on pouvait passer les Fêtes dans le sud du Québec. 

Plusieurs records de chaleur ont été battus le 24 décembre et des températures de plus de 10 °C au-dessus des normales ont été enregistrées le 25 décembre ! Ces deux dernières années ont vu l’un de leur mois de décembre le plus chaud de l’histoire. 

Mais quoi de plus frustrant qu’un Noël blanc raté à moins de 24 heures de cette journée tant attendue ? En 2014, plusieurs Montréalais ont connu cette déception puisqu’un système doux est venu gâcher les Fêtes en laissant plus d’une trentaine de millimètres de pluie le 24 décembre et faisant ainsi fondre toute la neige au sol avant l’arrivée du père Noël. Comble de malheur, des orages ont même été observés dans les alentours. 

Alors qu’il nous semble improbable que des villes telles que Val-d’Or ou encore Sept-Îles n’aient pas de neige le jour de Noël, c’est pourtant du déjà-vu. 

Les Fêtes de 2009 ont sûrement été les plus surprenantes au Québec. Sept-Îles a vu pour la première fois de son histoire zéro centimètre au sol alors qu’en temps normal elle est la ville avec le plus de neige au sol (la normale de neige pour un 25 décembre est de 41 cm). Quel renversement de situation pour ces résidents qui ont l’habitude de se déplacer en motoneige. 

L’Abitibi aussi a vu ses Fêtes de Noël bouleversées deux fois depuis les années 2000 puisque la région n’a pas été épargnée par le temps doux et pluvieux de 2006 et 2015. La seule région où la neige est toujours au rendez-vous est le Saguenay. 

Mais parfois, la magie de Noël peut subvenir quand on ne l’attend plus. En 2011, alors que l’Outaouais, la Mauricie, le Bas-Saint-Laurent et Montréal ne croyaient plus au Noël blanc, un système de dernière minute a permis aux résidents de profiter d’un Noël magique sous un paysage blanc. 

Aurons-nous cette chance en 2018 ? Réponse ici.

À VOIR ÉGALEMENT : UN HIVER VRAIMENT FROID, VOYEZ CE QUE C'EST :