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Le printemps est une saison explosive marquée par des hauts et des bas. Voici un portrait de la personnalité printanière en 5 chiffres.

Les secrets du printemps en 5 chiffres


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    Joey Olivier
    Chef contenu éditorial - MétéoMédia

    Lundi 12 février 2018 à 3 h 12 - Le printemps est une saison explosive marquée par des hauts et des bas. Voici un portrait de la personnalité printanière en 5 chiffres.


    À lire également : Inondations, l’origine du désastre printanier


    1- 25 cm

    25 cm, c’est la quantité de neige tombée à Montréal le 10 mai 1963.Voir une tempête en mai est toujours un choc. Mais la majorité des villes de la province ont déjà vécu cette situation. Le record pour une tempête extrême appartient à Gaspé, où il est tombé 30 cm du 4 au 7 mai 1933.

    2- 2012

    En 2012, il a fait près de 30 °C le 21 mars, une première en 140 ans d’histoire. C’est le mois de mars le plus fou que le Québec a connu. Ce n’est pas tous les jours qu’on se balade en bermudas aussi tôt dans la saison. C’était cependant une exception. Durant un printemps normal, on enregistre les premiers 20 °C le 19 avril dans le sud de la province. Il faut patienter en mai dans le centre et l’est du Québec.

    Le 21 mars 2012, il faisait 24 °C lorsque Laurianne et Aurélie se sont baignées pour la première fois de l’année.

    3- 200 mm

    200 mm, c’est la quantité de pluie qui est tombée en mai 2011 et qui a provoqué les inondations monstres autour du Richelieu, en Montérégie. Plus de 3000 résidences inondées. C’est l’un des pires drames qui a eu lieu au printemps au Québec. Au total, il était tombé 400 mm d’eau dans le secteur entre les mois d’avril et juin.

    En 2017 (du 5 avril au 16 mai), des inondations majeures ont touché 261 municipalités au Québec, ce qui représente plus de 5000 résidences inondées et environ 4000 évacuations.

    4-10 °C

    Retenez bien ce chiffre : 10 °C. C’est le seuil à atteindre sur une base régulière pour voir la neige disparaitre et donner le signal pour abandonner le gros manteau. La douceur plus durable (température moyenne de plus de 5 °C) favorise également le démarrage de la croissance des végétaux. Ce processus se déclenche habituellement durant le mois d’avril de Gatineau à Québec, en passant par Saguenay. Les régions de l’est doivent attendre en mai.

    5- -34 °C

    Le 4 avril 2015, c’est le cauchemar hivernal au Québec, alors qu’on enregistre -34 °C au lac Benoit. Au printemps, le froid n’est jamais très loin. Les chutes de température dignes des pires journées d’hiver restent toujours possibles durant le premier quart printanier, qui s’étend du début du mois de mars jusqu’à la mi-avril.

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