Les pluies acides moins acides
Lundi 26 septembre 2016 à 11 h 35 - Toutes les nouvelles concernant l’environnement ne sont pas toutes catastrophiques. En effet, après avoir connu un apogée dans les années 70, l’acidité atmosphérique est désormais à son plus bas en près de cent ans.
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Une équipe de chercheurs de l’université de Copenhague s’est penchée sur la question en étudiant le pH de carottes de glace prélevées au Groenland. Dans cette région du globe, les précipitations de neige n’ont pas l’occasion de fondre et s’accumulent ainsi, se transformant en une épaisse couche de glace au fil des années. Chaque nouvelle épaisseur représente une nouvelle marque du temps et renferme de précieuses données, incluant l’acidité des précipitations à un moment donné. La calotte glaciaire du Groenland renfermerait jusqu’à 100 000 ans d’accumulations et de données.
Crédit: Helle Astrid Kjær, NBI
La couche supérieure d’environ 60 mètres représente le dernier centenaire, soit la période qui intéresse les chercheurs. Cette glace est encore jeune et poreuse, ce qui la rend plus difficile à analyser. L’équipe de l’université de Copenhague a donc mis sur pied une nouvelle technique d’analyse à l’aide d’un spectromètre, appelée analyse en flux continu qui permet de tester l’eau fondue des carottes.
C’est ce qui a permis aux chercheurs d’observer que grâce aux importantes mesures adoptées notamment par les États-Unis et l’Europe pour contrer la pollution, ont eu un effet bénéfique. Les niveaux observés dans les couches supérieures sont équivalents aux niveaux préindustriels. Les niveaux ne sont cependant pas qu’influencés par la pollution humaine : des facteurs naturels tels que les éruptions volcaniques.
Sources: Huffington Post | New Atlas
