La couche d’ozone se régénère
Vendredi 1 juillet 2016 à 8 h 21 - La découverte d’un trou dans la couche d’ozone il y a bientôt trente ans avait semé l’inquiétude et mis à la cause environnementale à l’avant-plan. Depuis, plusieurs actions concrètes ont été prises afin de diminuer les gaz à effet de serre et si les nouvelles sont habituellement plus négatives que positives, voici enfin une bonne nouvelle : l’ozone se régénère.
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Vers la moitié des années 80, la découverte d’un trou dans la couche d’ozone inquiétait. La couche d’ozone est notre seule ligne de défense contre les rayons nocifs du Soleil, des radiations et même de débris venus de l’espace. L’appauvrissement de la couche d’ozone avait entre autres été associé aux CFC, ce qui avait mené à la signature du Protocole de Montréal en 1987 pour la protection de l’ozone. Virtuellement tous les pays avaient alors signé l’accord et en 2009, les CFC avaient presque complètement disparu, à l’exception des quantités négligeables requises pour la médecine.
Depuis, une équipe de scientifiques du MIT étudiait, surveillait et mesurait la zone d’appauvrissement, située au-dessus de l’Antarctique. Puisque la lumière et la chaleur avaient aussi un impact sur l’ozone, ils prenaient donc les mesures, les « empreintes », de façon constante en octobre, lorsque le Soleil éclairait le pôle Sud de nouveau. C’est durant cette période que le trou est le plus vaste. Cependant, ils ont observé que trop de facteurs météorologiques variaient et avaient un impact sur les données en octobre. La prise des « empreintes » a donc été réalisée en septembre, de 2000 à 2015.
La bonne nouvelle ? Ils ont observé que depuis 2000, le trou s’est résorbé, perdant 4 millions de kilomètres en l’espace des quinze dernières années. Des variations ont été observées en lien avec des éruptions volcaniques qui ont impact important sur l’atmosphère. Cependant, le pronostique est positif : l’ozone « guérit » et se régénère. Bien qu’il y ait encore du travail à faire sur le plan de la sauvegarde environnementale et de la réduction de la pollution, cela démontre cependant que les actions concrètes prises ont eu un effet positif jusqu’à maintenant.
Sources: MIT | Slash Gear
