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L'activité humaine rend les océans plus acides


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    Jeudi 15 septembre 2016 à 19 h 23 - Des scientifiques des provinces maritimes travaillent sur l’impact de l’acidification des océans, autre conséquence de nos émissions de CO2, sur la faune marine. Le résultat est inquiétant.


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    Il n’y a pas que l’air qui est affecté par nos milliards de tonnes de CO2 émis chaque année, les océans aussi en sont affectés, ce qui menace grandement la faune marine.

    Cela se produit lorsque de grandes quantités de dioxyde de carbone sont absorbées par les océans, ce qui entraine une diminution du pH, soit ce que l’on utilise pour mesurer l’acidité.

    Un pH, ou potentiel hydrogène, est mesurée sur une échelle de 14 : ce que l’on considère neutre est un pH7. Une solution avec un pH inférieur à 7 sera considérée comme acide, alors qu’à l’inverse, si son pH est supérieur à 7, on dira qu’elle est basique.

    Bien que la corrélation semble claire, le lien de causalité tombe dans une zone grise pour certains scientifiques. Mais une étude récente de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) l’Institut océanographique de Woods Hole estime que la récente augmentation de l’acidification des océans est directement due à l’activité humaine.

    L’océan Pacifique a vu une augmentation de la quantité de carbone anthropique absorbée au cours des 10 dernières années, et le taux reflète l’augmentation des émissions de CO2 humains ont émis.

    La dernière décennie a vu l’eau des océans perdre 0,002 unité de pH par an, entrainant une acidification des eaux.

    Sophie Chu, étudiante diplômée du département de la Terre, de l’atmosphère et des sciences planétaires du MIT, explique que « l’océan est un vrai puit pour les émissions anthropiques depuis la révolution industrielle ».

    « Présentement, il stocke environ 1/4 à 1/3 des émissions anthropiques de l’atmosphère. Nous nous attendons à un certain moment que cet emmagasinage va ralentir et quand ce sera le cas, plus de dioxyde de carbone restera dans l’atmosphère, ce qui signifie plus de réchauffement. Il est donc très important que nous continuions à surveiller cela », conclut l’experte.

    SOURCES : Journal of Geophysical Research | Phys.org | The Weather Network

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