Des plantes pour lutter contre la dépression hivernale
Mercredi 5 décembre 2018 à 20 h 22 - Des températures glaciales, des routes dangereuses et la nuit qui tombe avant l’heure du souper... L’hiver n’est pas la saison favorite de bien des Québécois. Une bonne façon de combattre le blues saisonnier : ajouter une touche de vert chez soi.
À lire également : Cette année pour Noël, pensez à gâter l’environnement !
Des études ont démontré que certaines plantes d’intérieur pouvaient contribuer à réduire l’anxiété et le stress, en plus de faciliter la guérison après certaines chirurgies. Voici quatre plantes qui sont particulièrement appropriées pour pratiquer votre pouce vert cet hiver.
1. Le chlorophytum ou plante-araignée
Le directeur de l’horticulture du Jardin botanique de Toronto, Paul Zammit, estime que les raisons derrière la popularité de la plante-araignée sont son minime entretien et sa jolie apparence. « Qui n’aime pas les plantes araignées ? On peut facilement les suspendre, et leur couleur est superbe, particulièrement les variétés dont les feuilles sont de deux couleurs différentes. » De plus, elles sont parfaites pour le partage. « Elles peuvent aisément être replantées par des enfants, et il est facile de les partager avec un ami », renchérit-il.
2. L’aglaonéma ou aglaonéme
Toujours selon Paul Zammit, l’aglaonème peut charmer les plus sceptiques. « Certaines espèces ont même des touches de rose et de crème. Elles sont également faciles à entretenir : elles sont tolérantes à de faibles quantités de lumière. »
3. Le dracaena ou dragonnier
Le dragonnier est aussi une bonne option à considérer pour égayer son intérieur. « Il y a plusieurs variétés possibles, allant du vert lime au vert émeraude », précise Paul Zammit. Cette espèce tolère plutôt bien l’absence d’humidité : parfait pour les climats d’intérieur secs propres à l’hiver canadien.
4. Le Spathiphyllum ou lys de paix
Plante tropicale facile à entretenir, le Spathiphyllum encore appelé lys de paix ou fleur de lune est particulièrement charmant. Attention cependant : ils ont besoin de beaucoup d’humidité pour se développer. Cette espèce peut vivre avec moins de lumière, mais Paul Zammit suggère de les exposer le plus possible au soleil. « Elles fleurissent davantage. » Le directeur ne cache pas son affection pour cette espèce. « Elles donnent des airs des tropiques à son chez soi. J’aime leur vert profond, surtout en ces mois d’hiver. »
À voir également : Trois raisons scientifiques de porter la barbe
