Cette année pour Noël, pensez à gâter l’environnement !
Présentateur - MétéoMédia
Dimanche 25 novembre 2018 à 13 h 01 - À l’approche du temps des Fêtes, les opportunités de mettre la main sur des aubaines extraordinaires se multiplient : Vendredi fou, Cyber lundi, soldes d’Après-Noël. Ces phénomènes d’achats de masse présentent un danger pour l’environnement, et ce, à court comme à long terme.
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Pour certaines personnes à faible revenu, les aubaines dénichées représentent une mine d’or, une nécessité. Pour d’autres, c’est l’occasion parfaite de se gâter ou d’acheter les cadeaux de Noël. Aux États-Unis, on estime à 900 millions le nombre de paquets livrés par la poste entre Thanksgiving et Noël. Il est évident que cette façon exceptionnelle de consommer augmente le nombre de déchets produits, surtout lors de commandes effectuées sur le web.
D’ailleurs, ce nombre de commandes augmente d’année en année, si bien qu’en 2018, aux États-Unis, 57 % des achats ont été effectués en ligne. Le suremballage et les divers moyens de transport sont les premières conséquences observables. En effet, plus le temps de transit est court, plus l’empreinte sur l’environnement est grande. Si vous désirez être plus verts dans votre magasinage en ligne, priorisez les options d’envoi plus lent qui nécessitent moins de camions au diesel ou de transport aérien.
La surconsommation à l’approche du temps des Fêtes fait augmenter la demande de produits qui peuvent nuire à l’environnement à long terme. Parmi les achats les plus populaires, on compte notamment les produits électroniques et les articles de mode éphémère, c’est-à-dire des vêtements bas de gamme et moins dispendieux.
Commençons par les produits électroniques. Que ce soit une tablette, un téléphone cellulaire ou une caméra, éventuellement, le gadget sera désuet et se retrouvera dans un centre de tri. Cependant, seulement 20 % des composantes de ces produits peuvent être recyclés. Tout ce qui reste se retrouve dans les dépotoirs et centres d’enfouissement et présente un risque de contamination du sol en raison du mercure qu’il contient. En plus de comporter un risque pour l’environnement, les déchets électroniques présentent un danger pour la santé, majoritairement des enfants.
Pour le fast fashion, les impacts sur l’environnement sont aussi importants et ils se manifestent dès la production des vêtements. Les produits chimiques utilisés dans la culture du coton sont les premiers polluants observés. Aussi, afin de pouvoir vendre à bas prix, les entreprises choisissent des matériaux moins dispendieux. Les vêtements sont teints avec des produits chimiques. Cette pratique est le deuxième pollueur de l’eau après l’agriculture. Pour les textiles, les entreprises les mélangent avec des fibres de microplastiques, comme le polyester. Chaque fois que vous lavez vos vêtements, les particules se retrouvent dans l’eau et ne sont pas filtrées par les usines d’épuration. Résultat, des microparticules de plastique se retrouvent au fond des océans contaminant les planctons, entre autres.
Comment faire la différence ?
Sans vous priver d’acheter les produits dont vous avez besoin, vous pouvez adopter des habitudes de consommation qui limitent l’impact sur l’environnement. En priorisant les jours ouvrables pour la réception des colis et un temps d’attente plus grand, vous limitez le nombre de véhicules requis pour acheminer le produit. Si vous magasinez en boutique, limitez vos déplacements et lorsque c’est possible, utilisez le transport en commun. Bien sûr, n’oubliez pas vos sacs réutilisables !
Une autre solution est de penser à long terme. Bien qu’un vêtement plus résistant soit souvent plus coûteux, sa durée de vie sera plus longue et vous en consommerez moins. De plus, plusieurs produits sont faits de matériaux recyclés et donc, recyclables à nouveau. Priorisez-les !
Finalement, les cadeaux ne sont pas nécessairement des biens matériels. Pourquoi ne pas opter pour des billets de spectacles, des nuitées dans un hôtel ou un massage !
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