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Depuis les années 2000, les vagues de froid intense ont été plus rares. (photo : Wayne McIsaac - Archives)

Les vagues de froid extrême de plus en plus rares


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 25 janvier 2016 à 7 h 38 - Les vagues de froid extrême sont à l’hiver ce que les canicules sont à l’été. Il est cependant possible de connaître des hivers sans aucune séquence de froid intense durant au moins trois jours. Même que depuis les années 2000, les vagues de froid intense ont été plus rares.


À lire également : El Niño n’a pas dit son dernier mot cet hiver.


En météo, on considère une vague de froid lorsqu’on enregistre trois jours consécutifs avec des températures sous -20 °C à -30 °C (selon les régions). « Le temps très froid en hiver est caractérisé par des températures d’au moins 5 °C sous les moyennes. Les seuils sont donc de -20°C à Montréal, -25 °C à Québec et -30 °C à Val- d’Or pour les températures les plus basses, généralement atteintes en fin de nuit et début de matinée », explique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.

Moins extrême cet hiver

Le froid n’a pas réussi à atteindre une intensité extrême –sur plusieurs jours- depuis le début de la saison au Québec. Durant une année El Nino, comme c’est le cas depuis octobre dernier, la circulation atmosphérique favorisera l’influx d’air doux en provenance du Pacifique.

Le positionnement des vents dominants en haute altitude (appelés courant-jet en météo) va aussi empêcher l’air arctique –très froid- de s’installer sur une longue période.

En perte d’intensité depuis 2000

De 1941 à 2000, les villes situées dans le sud du Québec ont connu seulement deux hivers sans vagues de froid extrême (1949 et 1998). Depuis le début des années 2000, on a enregistré cinq hivers sans vagues de froid.

« On voit clairement que le phénomène s’est multiplié au cours des dernières années. Est-ce un signe des changements climatiques? Le froid a tendance à se faire moins mordant pendant l’hiver. Ainsi les hivers sans vagues de froid qui étaient plus rarissimes historiquement semblent devenir la norme », ajoute Réjean Ouimet.


Les exceptions à la règle

Plusieurs se souviennent des trois derniers hivers qui ont été plus corsés sur l’ensemble du territoire québécois. Il s’agit des exceptions qui viennent confirmer la règle. L’hiver 2014-2015 est un bel exemple où le contexte était favorable aux poussées de froid arctique.

De novembre à avril, Montréal avait enregistré 25 nuits avec des températures sous -20 °C, soit 11 de plus que durant un hiver « normal ».

Gatineau avait connu deux fois plus de nuits froides qu’à l’habitude. Est-ce que les Québécois deviendraient moins résistants au froid?

« On peut dire que c’est une habitude qui se perd en quelque sorte! La théorie des changements du climat se confirme. Les rechutes du mercure sont plus rares, plus brèves, et moins intenses », conclut Réjean Ouimet.

EN VIDÉO : El Niño n’a pas dit son dernier mot cet hiver :

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