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Le nez devient un outil lorsque le froid est très intense. (photo : Isabelle Leblanc)

Les attaques du froid sur les poumons


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mercredi 13 janvier 2016 à 7 h 26 - Le froid intense est difficile pour votre peau, mais représente également un stress important pour vos poumons. Ceux-ci doivent s’adapter afin de mieux supporter l’air glacial qui entre dans les voies respiratoires. Les périodes de froid extrême sont beaucoup plus pénibles pour certaines personnes, dont celles qui souffrent de problèmes respiratoires.


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« Quand on passe d’une température ambiante de 20 °C à un -15 °C à l’extérieur, les narines doivent travailler plus fort pour amener plus de sang. Donc, ça peut créer de la congestion et des écoulements nasaux », explique Ivona Sosic, inhalothérapeute à l’Association pulmonaire du Québec.

Selon l’Institut de la santé du Québec, l’inhalation d’air froid refroidit la muqueuse des voies respiratoires et ce refroidissement diminuerait l’efficacité de l’organisme à lutter contre certaines infections broncho-pulmonaires.

Pour Mélanie Way, qui souffre d’asthme, les périodes de froid intense sont plus difficiles. En plus de bien s’habiller et de couvrir son visage afin de réchauffer l’air qui entrent dans ses poumons, elle doit limiter ses déplacements.

« Sinon, mes cillements dus à mon asthme peuvent augmenter plus qu’à l’habitude… je dois prendre mon bronchodilatateur », explique-t-elle. Si le froid devient extrême, Mme Way doit même éviter d’aller à l’extérieur.

Photo : Isabelle Leblanc, Fermont, hiver 2013

Respirer par le nez

Le nez devient un outil lorsque le froid est très intense. « Respirer par la bouche, c’est une voie plus directe aux poumons, alors que l’air passe par les cavités nasales, il pourrait se réchauffer et être nettoyé par des petits cils », ajoute Ivona Sosic.

En effet, en respirant par le nez, ce dernier sert de filtre aux particules et aux germes présents dans l’air, tout en l’humidifiant et le réchauffant avant son entrée dans les poumons.

L’apport d’oxygène est ainsi plus élevé et le risque d’infections nettement moins grand que lors d’une respiration par la bouche.

Le froid a aussi un effet reconnu sur les pathologies cardiovasculaires, alors que la pression artérielle est plus élevée en hiver.

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