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L’été prochain ne sera pas aussi chaud et sec qu’en 2016. C’est ce que révèle MétéoMédia dans son Aperçu de l’été.
APERÇU EXCLUSIF DE L'ÉTÉ

Un été moins spectaculaire au Québec. Aperçu ici.

Consultez notre dossier exclusif Aperçu de l’été afin de connaître l’allure de la prochaine saison estivale ainsi qu’un avant-goût du début de l’automne.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mardi 23 mai 2017 à 5 h 26 - L’été prochain ne sera pas aussi chaud et sec qu’en 2016. C’est ce que révèle MétéoMédia dans son Aperçu de l’été. On prévoit des températures légèrement au-dessus des normales dans l’extrême sud du Québec, tandis que les autres secteurs seront près des normales. Les météorologues s’attendent également à des précipitations au-dessus des normales dans plusieurs régions, dont de Gatineau à Québec, ainsi que dans l’est de la province.


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On explique cette prévision par le contexte atmosphérique général qui prévaut actuellement en Amérique du Nord. Le continent est entouré d’eau plus chaude que la normale dans le Pacifique ainsi que dans l’Atlantique, ce qui devrait engendrer des températures au-dessus de la normale sur la côte est des États-Unis ainsi qu’en Colombie-Britannique.

Cette concentration de chaleur devrait favoriser des descentes d’air plus frais dans le centre du pays, soit dans les Prairies et dans l’ouest de l’Ontario. Le Québec se retrouvera donc coincé entre ces deux réalités.

« Le Québec sera sur la ligne séparant les masses d’air plus frais en provenance des Prairies et l’air chaud des États-Unis. Ces conditions seront propices à de grandes variations de température comme ce fut le cas durant le printemps. Selon nous, les températures seront légèrement au-dessus de la moyenne dans l’extrême sud (Montréal et Sherbrooke) », commente André Monette, chef météorologue à MétéoMédia.

Normale (˚C) l’été au Québec :

  • Montréal : 25 ËšC le jour, 15 ËšC la nuit
  • Québec : 24 ËšC max, 12 ËšC la nuit
  • Gaspé : 22 ËšC max, 9 ËšC la nuit
  • Val-d’Or : 22 ËšC max, 10 ËšC la nuit


Moins chaud qu’en 2016 Une chose semble très claire à la lumière de l’analyse des spécialistes, l’été sera moins chaud que l’année dernière. Il faut dire que la barre a été placée très haute dans la majorité des secteurs.

En 2016, Montréal a connu son 5e été le plus chaud, Sherbrooke son 4e, tandis que celui de Val-d’Or, Saguenay et Gaspé se classe dans le Top 10. À Montréal, de juin à août 2016, on a enregistré 69 jours où les températures ont atteint ou dépassé 25 °C.

RAPPEL : Bilan de l’été 2016

EXPLICATIONS : L'APERÇU DE L'ÉTÉ PRÉSENTÉ PAR NOS EXPERTS :

APERÇU DE L’ÉTÉ EN BREF :

Québec : Températures au-dessus de la normale dans l’extrême sud (Montréal et Sherbrooke), dans les normales ailleurs en province. Précipitations au-dessus des normales de Gatineau à Québec.

Ontario : Températures dans les normales dans le sud (Toronto) et sous les normales dans l’ouest. Précipitations au-dessus des normales d’Ottawa à Windsor.

Maritimes : Températures au-dessus des normales en Nouvelle-Écosse et l’est du Nouveau-Brunswick (Moncton). Précipitations au-dessus des normales au Nouveau-Brunswick.

Prairies canadiennes : Températures sous les normales en Saskatchewan et au Manitoba. Dans les normales en Alberta.

Colombie-Britannique : Températures au-dessus des normales.

Précipitations : au-dessus des normales, mais…

Du côté des précipitations, les villes situées dans un corridor reliant la vallée du Saint-Laurent jusqu’en Ontario devraient connaître davantage de pluie. C’est que ces secteurs sont situés dans une zone qui sera favorisée par le passage des systèmes dépressionnaires.

Un été explosif au Québec

L’été 2017 ne sera pas aussi chaud et sec que l’année dernière, mais la saison des orages risque cependant d’être plus explosive. On prévoit du temps plus humide, ce qui favorise le développement de cellules orageuses, ainsi que des changements fréquents de masses d’air. Donc, si on combine ces deux facteurs, la saison ne sera pas reposante.

Les analogues contre les modèles

Un fait intéressant de cet aperçu est la divergence entre les modèles météo et les années de référence (communément appelées analogues) sur le positionnement du creux (air frais) au Québec. D’un côté, les années de référence -qui présentent un contexte similaire à cette année- de 1957, 2004 et 2009 tendent à démontrer que la bulle d’air frais prendra davantage de place au Québec. De l’autre, les modèles météo prévoient que l’air doux en provenance de l’Atlantique finira par l’emporter. À suivre…

Nos étés en chiffres :

  • En 2015, le mois de juin avait été plus froid que mai, ce qui est très exceptionnel comme contexte météo. Ensuite, juillet avait été mitigé avec du froid historique dans l’est. La chaleur avait finalement gagné le Québec au mois d’août avec des records dans certains secteurs. La moyenne provinciale a été de 17 °C (près de la normale).
  • En 2014, l’été a été dans les moyennes saisonnières, mais avec une prédominance de pluie. Toutefois, le Québec a terminé la saison en déficit de canicule et avec des journées fraîches, sous la barre des 20 degrés. La moyenne provinciale de température a été de 17,7 °C (1 °C au-dessus de la normale).
  • En 2013, les températures ont été dans les normales, mais la chaleur a été écourtée dès le mois de juillet. La moyenne de juin à août à Montréal a été de 20 °C et de 17 °C à Québec. La moyenne provinciale des températures a été de 16,9 °C (près de la normale).


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