Top 5 des aéroports les plus terrifiants au monde
Aéroport Tenzing-Hillary, Lukla, Népal
La rédaction
Lundi 7 novembre 2016 à 12 h 22 - Afin de souligner la fin des vols de Boeing 747 à l’aéroport Princess Juliana, à Saint-Martin, qui offraient un des atterrissages les plus spectaculaires au monde, nous avons préparé un top 5 des aéroports les plus terrifiants au monde.
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Funchal, Madeira
L’aéroport portugais de Madeira est assez traître à naviguer. L’atterrissage y est difficile en raison de plusieurs facteurs.
Tout d’abord, la piste est plutôt courte. Si on ajoute à cela son positionnement entre mer et collines qui créer d’importants vents latéraux, les approches y sont difficiles et il n’est pas rare de voir des vidéos d’avions secoués par les importants courants d’air.
Si la piste demeure relativement courte aujourd’hui, elle l’était davantage par le passé, à seulement 1 600 mètres, ce qui avait occasionné une sortie de piste d’un avion de la TAP Portugal en 1977 qui c’était écrasé, tuant 131 personnes.
Matekane, Lesotho
Le territoire du Lesotho, situé au beau milieu de l’Afrique du Sud, possède un paysage montagneux à couper le souffle. C’est d’ailleurs au milieu de ces montagnes qu’on retrouve la piste d’atterrissage de Metakane.
La piste ne mesure que 400 mètres, ce qui déjà laisse très peu d’espace aux avions pour gagner en vitesse, mais si un pilote inexpérimenté manque son atterrissage, la piste se termine abruptement sur une falaise de 600 mètres.
Selon le pilote de brousse Tom Clayton, selon la vitesse et la direction des vents, il est parfois possible que l’avion n’ait pas encore décollé une fois à la fin de la piste. L’avion s’élance donc dans le vide, effectuant un plongeon, jusqu’à ce que la vitesse optimale soit atteinte et que l’avion prenne finalement son envol. Heureusement, les vols qui doivent faire face à ces conditions sont plutôt rares, la piste étant utilisée principalement par un service de médecin sur le terrain qui peut ainsi rejoindre des villages difficiles d’accès.
Juancho E. Yrausquin, Saba
Sur l’île néerlandaise de Saba, située dans les Caraïbes, la piste d’atterrissage de l’aéroport Juancho E. Yrausquin présente tout un défi. Si une seule des extrémités de la piste de Matekane se termine par un plongeon, celle de Saba se commence et se termine par des falaises.
À 400 mètres, il s’agirait d’ailleurs de la piste à vocation commerciale la plus courte du monde. La seule compagnie aérienne qui exploite la piste, Atlas Obscura, ne compte cependant aucune victime due à la piste. Seuls les avions à hélices y atterrissent, permettant ainsi de franchir la distance qui sépare l’île de celle de Saint-Martin en seulement douze minutes, au lieu des 90 minutes nécessaires par bateau.
Toncontin, Honduras
La piste d’atterrissage de l’aéroport international de Toncontin au Honduras, situé dans la capitale de Tegucigalpa, offre un positionnement difficile, voire dangereux. Non seulement la piste est-elle plutôt courte pour accueillir les avions de ligne à 2 000 mètres de longueur, son approche est aussi plutôt brutale.
Le pilote doit d'abord effectuer un virage serré, suivi d’un plongeon abrupt vers l’aéroport et ce, sans instruments de navigation. Cette descente a fait plusieurs victimes, notamment en 1989 lorsqu’un Boeing 727 s’est écrasé, tuant 131 personnes. D’autres incidents ont eu lieu, dont certains à saveur politique qui auraient même servi à renverser un gouvernement !
Tenzing-Hillary, Népal
L’aéroport Tenzing-Hillary situé à Lukla, a été nommé en l'honneur des premiers alpinistes à avoir atteint le sommet de l’Everest, Sherpa Tenzing Norgay et Sir Edmund Hillary. Si l’idée d’entreprendre cette ascension épique a quelque chose de romantique, les moyens pour s’y rendre le sont beaucoup moins. L’aéroport est la première étape vers l’ascension du plus haut sommet au monde; c'est là que débute l'aventure.
La piste de 500 mètres est bordée de montagnes et se termine sur une falaise. De plus, la piste a un dénivelé de 60 mètres. Finalement, ce qui rend cette piste l’une des plus dangereuses au monde est aussi la météo capricieuse et l’absence d’équipement de contrôle. Une fois arrivé à bon port, on ne sait pas toujours quand on peut quitter ; lorsque les éléments se déchaînent, le départ peut être retardé de plusieurs jours.
