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Réchauffement : et si la solution était d'enterrer le CO2 ?


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Mardi 21 novembre 2017 à 17 h 14 - Plusieurs projets travaillent sur la capture du gaz à effet de serre présent dans l'air. En Islande, l'un de ces programmes commence à l'enterrer profondément à travers un processus novateur.


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Et si la solution au problème du CO2 dans l’atmosphère passait par l’enfouissement ? C’est ce que teste Climeworks, une entreprise suisse, qui s’est alliée à une centrale géothermique en Islande. Depuis un mois, un étrange conteneur blanc « à émission négative » capture le gaz à effet de serre (GES) présent dans l’air pour l’enterrer à plusieurs centaines de mètres sous terre. L'installation est d'apparence modeste, mais représente peut-être une véritable révolution pour l'humanité et la protection de notre planète.

Dans les profondeurs, le CO2 mêlé à de l’eau s’incorpore au basalte. Au bout de deux ans seulement, le gaz s’est intégré entièrement dans cette roche volcanique. Il y est ainsi stocké pour des centaines, voire des milliers d’années.

Ce projet-pilote capture 135 kilogrammes de molécules par jour. Mais à terme, une usine de taille réelle pourrait parvenir à enterrer jusqu'à huit tonnes quotidiennement, soit plus ou moins la quantité de CO2 qu'émettent 130 Canadiens, d'après les données de 2005.

On est encore loin, très loin d'une réduction de GES à grande échelle (l'humanité a émis 36,3 milliards de tonnes de dioxyde de carbone en 2015), mais la compagnie souhaite - forcément - étendre son procédé : « À terme, nous voulons vendre notre technologie aux individus et aux entreprises qui désirent inverser leurs émissions », explique Valentin Gutknecht, responsable marketing à Climeworks. D'autres portes de sortie existent pour cette véritable marchandise extraite de l'air. Par exemple, des producteurs d'eau gazeuse font partie des clients de la société suisse.

L’entreprise canadienne Carbon Engineering, qui met en pratique le même concept, fait quant à elle des recherches pour mettre au point un carburant basé sur le CO2 que ses machines collectent. Cela ferait de cette essence un carburant neutre.

Crédit photos : Climeworks

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