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Malheureux printemps = été de misère? Chiffres ici.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 19 avril 2018 à 13 h 32 - Plusieurs personnes croient déjà que l’été sera à l’image du printemps actuel, c’est-à-dire vraiment moche. Notre équipe a fait passer le test des chiffres à la croyance voulant que les printemps frais et pluvieux débouchent sur des étés tout aussi décevants. Voici les résultats.


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Réjean Ouimet, expert à MétéoMédia, a comparé l’allure des étés depuis 1942 qui ont été précédés par des printemps plus froids (et/ou pluvieux) que la moyenne.

Le grand verdict est que dans trois cas sur cinq, les étés qui ont suivi un printemps moche ont été également décevants.

Pour en arriver à cette conclusion, notre équipe a analysé cinq hypothèses différentes selon les années, les saisons et les températures. Les voici :

Hypothèse 1 : la chaleur qui gagne

Dans ce scénario, on a identifié 30 printemps froids depuis 1942 dans le sud du Québec. Parmi la liste, on a compté 11 étés plus frais que la moyenne par la suite. Quant aux autres périodes estivales durant cette période, la tendance à la fraicheur s’est inversée à 19 occasions, ce qui offre une performance très respectable de 60 % d’étés chauds. En d’autres mots, on a deux chances sur trois que l’été rachète le printemps. 

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Hypothèse 2 : le point zéro

Si on tient compte seulement des 10 printemps les plus froids (parmi les 30), la chaleur n’a jamais réussi à dominer l’été suivant. Il s’agit donc de la pire hypothèse pour ceux qui rêvent de voir un été chaud après un printemps frais.

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Hypothèse 3 : l’espoir après la déception

Dans cette hypothèse, on a retenu les 10 pires printemps, tant au chapitre du temps frais que des précipitations au-dessus de la moyenne. Dans ce cas-ci, les étés ont été plus chauds dans 60 % des cas. Un autre point pour l’espoir.

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Hypothèse 4 : trop peu trop tard

Ici, on a considéré l’allure du printemps en retenant seulement ceux où la chaleur a été lente et tardive (semblable à cette année). À 12 reprises, au cours des 76 dernières années, la chaleur a quelque peu rattrapé la saison en mai. Les étés qui ont suivi ces 12 printemps décevants ont eu une préférence pour le temps plus frais (4 étés chauds, 2 normaux et 6 frais).

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Hypothèse 5 : hiver froid vers l’été frais

Ici, on étire la comparaison avec des hivers froids, des printemps frais et les étés suivants (ce qui est également similaire à 2018). À cinq reprises, la période estivale a été plus fraîche que la normale (seulement 38 % des étés chauds).

Ces chiffres ne sont cependant pas un aperçu de la prochaine saison estivale. Plusieurs facteurs seront à considérer cette année pour en arriver à une conclusion. D’ailleurs, MétéoMédia diffusera son Aperçu de l’été le 28 mai prochain.

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À VOIR ÉGALEMENT : HIVER RUDE = ÉTÉ MOCHE? RÉPONSE ICI:




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