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Les tempêtes plus populaires que les orages au Québec

Photos : Julie Trépanier (orage) et Samuel Gallant (tempête)

Photos : Julie Trépanier (orage) et Samuel Gallant (tempête)


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mardi 6 juin 2017 à 16 h 14 - Est-ce que les Québécois sont davantage préoccupés par les orages violents ou les tempêtes de neige? Notre équipe a fait passer le test des statistiques pour répondre à cette question. Constat, il faudrait l’orage le plus violent de l’histoire pour réussir à déloger la panique que suscite une bonne vieille tempête hivernale!


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Pour mieux comprendre l’intérêt pour les thèmes, on a analysé les performances des nouvelles météo à MétéoMédia du 1er juin 2016 au 30 mai 2017.

Lors de cette période, le Québec a connu un été très chaud, avec de nombreux orages, tandis que l’hiver a été marqué par de nombreuses tempêtes. On peut donc comparer le niveau d’intérêt pour chacun des phénomènes.

Les tempêtes loin devant les orages

Sur les 50 nouvelles les plus consultées sur toutes nos plateformes, 20 avaient un lien direct avec les tempêtes hivernales qui ont eu lieu lors de cette période. Ce n’est pas tout. En incluant les autres thèmes reliés à l’hiver dernier (vague de froid, fonte de la neige, Noël blanc), on doit ajouter 9 autres nouvelles reliées à l’hiver dans le Top 50.

C’est donc dire que les tempêtes et les phénomènes hivernaux ont occupé près de 60 % de l’actualité météo. En contrepartie, seulement deux nouvelles en lien avec les orages réussissent à se classer dans le Top 50 des nouvelles les plus populaires.

Pourtant, en 2016, le nombre d’orages a été plus élevé que la moyenne (75 orages au Québec, 20 jours de temps violent et 4 tornades).

Selon Réjean Ouimet, expert et présentateur à MétéoMédia, ces chiffres s’expliquent par la portée de chacun des phénomènes. « En moyenne, une tempête de neige affecte de 4 à 6 millions de Québécois, tandis qu’un orage violent sera très localisé à quelques milliers de personnes. L’intérêt est donc plus élevé pour la tempête. Pourtant, théoriquement, l’orage est plus dangereux », commente-t-il.

La durée des phénomènes est également à prendre en considération dans l’équation. Par exemple, la durée normale d’une tempête hivernale se situe entre 6 et 8 h. Les conséquences vont donc s’étaler dans le temps, mais aussi affecter plus longtemps les conditions routières.

Quant à l’orage, il dure environ 20 minutes. Les nouvelles sur les orages vont donc intéresser les Québécois, mais sur une plus courte période. Deux prévisions portant sur les inondations historiques du printemps qui ont sévi au Québec se classent également en tête de liste, tandis que la couverture de l’ouragan Matthew qui a frappé la Floride en 2016 a aussi trouvé le moyen de se hisser dans les nouvelles les plus lues.

Plante dangereuse et Loch Ness

Les tempêtes ont été une grande source de préoccupation au cours de la dernière année, mais elles n’ont pas été les seuls sujets à intéresser les lecteurs. Notre reportage sur la Berce du Caucase, une plante qui brûle la peau, figure dans le Top 50, tout comme cette nouvelle sur un cargo abandonné dans le Saint-Laurent. Une nouvelle photo « convaincante » du monstre du Loch Ness a également généré assez d’intérêt pour rivaliser avec les grandes manchettes.

À VOIR : VIDÉO DE TEMPÊTE LA PLUS POPULAIRE (1er juin 2016 au 31 mai 2017) :


À VOIR : VIDÉO D’ORAGE LA PLUS VUE (1er juin 2016 au 31 mai 2017) :

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