Les deux vents qui nous font grincer des dents
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Vendredi 11 novembre 2016 à 14 h 23 - Deux vents dominants nous font grincer des dents tard à l’automne et durant l’hiver. Le Nordet et le vent du nord-ouest sont des carburants de choix pour provoquer un refroidissement soudain, mordant ou très intense. En fait, ces deux vents dominants peuvent transformer un froid « normal » en un froid vraiment désagréable.
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Le Nordet
Le Nordet, aussi appelé le « vent d'en bas », provient du nord-est et il se canalise dans le golfe Saint-Laurent. Son impact se fait sentir jusqu’à la frontière ontarienne. Le secteur de Québec, dont l’île d’Orléans, est la région la plus affectée par le Nordet. Pourquoi? C’est à cet endroit que le fleuve se rétrécit, ce qui crée un effet d’entonnoir.
En automne et en hiver, ce vent provoque une accentuation du refroidissement éolien. L’indice de refroidissement éolien désigne la sensation de froid induite par le vent sur un organisme vivant qui dégage de la chaleur et qui s'ajoute à la température réelle de l'air ambiant. Il est une quantification du taux de perte de chaleur.
Le Nordet peut aussi aggraver des tempêtes automnales et hivernales, toujours en raison de son apport en air froid. Les vents froids viendront aussi favoriser la formation de verglas puisqu’ils feront geler les gouttes de pluie dès qu’elles touchent le sol ou des structures.
EN VIDÉO : COMBATTRE LE REFROIDISSEMENT ÉOLIEN :
Vent du nord-ouest
On pourrait dire du grand vent en provenance du nord-ouest du Québec qu’il s’agit de notre vent polaire. C’est le plus glacial en raison du fait qu’il apporte de l’air directement de l’Arctique. Il s’agit du véhicule parfait pour le vortex polaire. À lui seul, il peut provoquer un écart spectaculaire entre la température et la température ressentie sur votre peau.
EN RAPPEL : L’ABC DU REFROIDISSEMENT ÉOLIEN | VORTEX POLAIRE
L’impact sur la peau
Durant la période hivernale, les vents sont directement reliés à votre impression de froid. En moyenne, les pires journées où le refroidissement éolien est désagréable sont en janvier et février. Par exemple, l’extrême le plus cinglant dans les principales villes de la province fut de -55, enregistré le 15 janvier 1994 à Val-d’Or et le 8 janvier 1968 à Saguenay.
Dans le sud du Québec, la ville de Montréal a enregistré -49 le 30 janvier 1958, tandis que Québec a déjà connu une température ressentie de -51 (18 janvier 1992).
Les vents peuvent également engendrer des vagues de froid importantes en décembre. Le 25 décembre 1980, on a enregistré -51 à Saguenay. La majorité des autres villes ont également connu des records de températures ressenties égales ou inférieures à -40 à un moment de leur histoire.
