Les 5 moutons noirs de l’été

Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Dimanche 19 juin 2016 à 17 h 31 - L'été n’a pas que ses bons côtés. Parfois, il fait trop chaud, sans compter les dangers qui nous guettent lorsque les éléments se déchaînent. Voici les 5 moutons noirs météo de la période estivale.

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1-Chaleur : quand se méfier?

Il y a un seuil où la chaleur intense devient désagréable, voire dangereuse. On considère une chaleur comme étant intense lorsque le thermomètre atteint 30 °C. Si on enregistre trois jours consécutifs, c’est une canicule. Si les températures ressenties atteignent 39, des avertissements de chaleur accablante sont émis. La zone de confort thermique de la majorité des gens se situe entre 20 °C et 27 °C, sans compter l’impact de l’humidex.

Photo : Dan Braun

2-Foudre : belle, mais risquée

Selon des données compilées par Environnement Canada, la foudre tue environ 10 personnes chaque année au pays, en plus d’en blesser 164. Selon la SOPFEU, la foudre est à l’origine d’environ 30 % des incendies de forêt au Québec.

3-Grêle : tassez-vous de son chemin!

Les dégâts peuvent varier de la simple bosse sur la carrosserie d’une voiture jusqu’à l’éclatement du pare-brise. La taille d’un grêlon peut varier de celle d’un petit pois (0,5 cm) à celle d’une balle de golf (4,5 cm). Dans des cas plus extrêmes, on a même déjà rapporté des grêlons de la taille d’une balle de tennis (6 cm) ou de baseball (7 cm). Ce fut notamment le cas en Abitibi, en août 2013.

4- Crues subites et aquaplanage

Ce danger de l’été passe souvent inaperçu, et pourtant, il est la cause de nombreux accidents chaque année. Une pluie forte a une fréquence plus 7 mm à l’heure. Elle peut atteindre le double en moins de 15 minutes durant un orage. Le niveau de visibilité d’un conducteur peut alors devenir pratiquement nul, sans compter la perte d’adhérence des pneus sur la chaussée. L’aquaplanage peut survenir à n’importe quel moment lorsque le pneu entre en contact avec une masse d’eau sur la route.

5-Tornade : rare, mais dangereuse

Avec une moyenne de 5 tornades par année, le Québec n’est pas reconnu pour ce genre de phénomène. Il est néanmoins possible. En 1994, on a enregistré 15 tornades. La dernière victime d’une tornade remonte au 9 juillet de cette année-là, alors qu’une tornade EF-02 a fait un mort à Saint-Charles-sur-Richelieu.