Les étés les plus affreux du Québec

Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Mardi 24 mai 2016 à 20 h 30 - La météo est capable de devenir un irritant de premier choix durant la période estivale, alors que des millions de Québécois espèrent de la chaleur et du soleil pour profiter pleinement de leurs vacances. Voici trois des pires étés, que ce soit pour le temps trop frais, la pluie et le temps violent.

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1-L’été des bottes de pluie en 1972

Lors de l’été 1972, le gouvernement du Québec annonçait que le salaire minimum passait de 1,50 $ à 2 $ de l’heure. La période estivale a cependant été moins réjouissante avec un total de 417 mm de pluie, soit près de 150 mm de plus qu’un été normal. Le nombre d’heures d’ensoleillement a été historiquement bas lors de cet été moche.

« Notre pire été selon nous avec de la pluie une journée sur deux! Imaginez à quel point les vacances ont dû être décevantes! », commente Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.

Photo : Lucie Santerre

2-La chaleur modique de 1986

Lors de l’été 1986, le maire de Montréal, Jean Drapeau, annonçait la fin de sa carrière politique en ne se présentant pas aux élections municipales. La chaleur a décidé de tirer sa révérence du Québec, puisque la province a connu l’un de ses étés les plus frais.

« Deux degrés plus frais qu’à l’habitude et seulement 3 journées avec 30 °C à Montréal. La période estivale a également été écourtée de 17 jours! », explique Réjean Ouimet.

Photo : Martin Aubé, Saint-Eustache

3-Un été trop violent

Le fait saillant de l’été 1994 a été le temps exceptionnellement violent dans plusieurs villes du Québec. Au total, on a enregistré 15 tornades, ce qui est trois fois plus que la moyenne annuelle (5 tornades). Une tornade EF-02 a causé une tragédie à Saint-Charles-sur-Richelieu le 9 juillet.

« Un résident a été écrasé lors de l’effondrement d’un mur. C’est la dernière fois qu’une tornade fut responsable d’un décès au Québec. Une tornade a aussi fait 4 blessés à Aylmer le 4 août, en plus d’endommager près de 300 maisons », rappelle Réjean Ouimet.