Le Canada modernise ses prévisions météo
Rédacteur - MétéoMédia
Mardi 28 février 2017 à 16 h 32 - La ministre de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna a annoncé mardi à Montréal un investissement de 83 millions de dollars pour moderniser les radars météo partout dans le pays. L’objectif ? Être de plus en plus précis dans les prévisions du temps violent.
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Aujourd’hui, tous les radars du Service météorologique du Canada (SMC) sont âgés de plus de 20 ans. L’investissement public permettra de remplacer au moins 20 des 31 appareils présentement en service. Ils seront capables de cartographier avec plus de détails les précipitations en direct, d’évaluer leur quantité et leur type (neige, grésil, pluie verglaçante, etc.), et de déduire ce qui va tomber dans les heures suivantes. Le premier équipement sera installé à l’automne 2017, les autres durant les sept prochaines années.
Bonne nouvelle pour les amateurs #météo cdns. Ns adaptons infra. prév. météo cruciales aux réalités du 21e siècle. https://t.co/2rSWf1Udr7 pic.twitter.com/1OkwAfiXtn
— Environnement Canada (@environnementca) 28 février 2017
Une aide cruciale pendant la météo active
« Avec les changements climatiques, nous voyons qu’il y a de la température plus extrême alors pour planifier c’est très important », a déclaré Catherine Mc Kenna. La ministre a rappelé que les agriculteurs, les camionneurs, les transporteurs, les déneigeurs et bien des entreprises dépendent des prévisions météorologiques les plus justes possible, sans compter les citoyens.
Pour André Monette, météorologue en chef à MétéoMédia, «lorsqu’on a du temps violent par exemple, les radars météo sont des outils hyper importants, donc ça va améliorer la précision et la prévision pour l’intensité des précipitations et la durée. »
MétéoMédia utilise les données issues des radars d’Environnement Canada pour établir minute par minute ses prévisions météorologiques.
Environnement Canada a également communiqué sur la commande, en mai 2016, d'un superordinateur météo qui « permettra l'utilisation de modèles climatiques et météorologiques à la fine pointe de la technologie ». Pour cet outil, la facture s'élève à 430 millions de dollars. Une information révélée en décembre dernier.
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