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La météo pourrait influencer le dépistage de drogue


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Jeudi 8 juin 2017 à 17 h 30 - De nouveaux appareils sont à l’essai ces derniers mois pour déceler les automobilistes sous l’influence de stupéfiants. Si ces nouvelles technologies ont reçu des retours positifs de la part des corps de police qui les ont utilisés, des problèmes reliés à la météo pourraient avoir faussé des résultats.


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C’est ce qui ressort d’un rapport publié par Sécurité publique Canada qui a mis à l’essai deux appareils de dépistage de drogue par prélèvement de salive : le Securetec DrugRead et le Alere DDS-2.

Une cinquantaine d’officiers des services de police de Gatineau, Vancouver, Toronto, Halifax, de la Police provinciale de l’Ontario et de la GRC de Yellowknife (T. N.-O.) et de North-Battleford (SK) ont été impliqués dans le projet-pilote. Plus de 1 140 échantillons de salive ont été collectés sur les conducteurs, de décembre 2016 à mars 2017.

Les instruments sont capables de détecter des traces de plusieurs drogues dans l’organisme dont le THC issu du cannabis, la cocaïne, les méthamphétamines, les opioïdes, les benzodiazépines (que l’on retrouve dans les médicaments anxiolytiques) et les amphétamines, d’après le communiqué de la Sécurité publique.

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Dans 92 % des échantillons prélevés, les agents ont indiqué qu'ils étaient « à l’aise » ou « très à l’aise » avec la manipulation des appareils au bord de la route, selon l'étude. Pendant ce temps, environ 67 % des agents formés avec les appareils ont indiqué qu'ils étaient « très faciles » d'utilisation.

Quatre tests positifs sur cinq ont été enregistrés hors des « températures conseillées »

Le rapport indique que si les appareils fonctionnaient dans toutes les conditions météorologiques, des problèmes émergeaient lorsqu'ils étaient utilisés à des températures extrêmes. Les tests effectués en dehors de la gamme de température proposée par le fabricant étaient plus susceptibles de produire des résultats positifs pour les drogues, note l'étude.

Les tests se sont déroulés sous divers scénarios météorologiques, notamment des conditions claires, neigeuses et pluvieuses, avec des températures allant de -50 °C à +26 °C.

Plus de 730 tests (64 %) ont été réalisés en dehors des températures de fonctionnement suggérées, et 80 % de tous les résultats positifs ont été obtenus en dehors de la gamme conseillée.

« À l'heure actuelle, on ne sait pas si ce constat est attribuable à des problèmes techniques ou de procédure, souligne le rapport. Par conséquent, d'autres recherches sur la fiabilité des appareils utilisés en dehors des températures de fonctionnement standard sont justifiées. »

Dysfonctionnements dans une minorité de prélèvements

Au total, les agents ont seulement noté des difficultés liées à la température, provoquant un dysfonctionnement dans 1,2 % de tous les échantillons prélevés. Le rapport indique comment un officier a dû utiliser le chauffage de sa voiture car il faisait trop froid pour que l'appareil fonctionne.

Le test de dépistage s'est révélé positif chez 15 %  de l'ensemble des volontaires qui ont participé au projet-pilote, le cannabis étant la substance la plus répandue (61 %), suivi par les méthamphétamines et les amphétamines à 23 % chacune. Toutefois, le rapport indique qu'« il est important de noter que la présence d'une drogue dans la salive n'implique pas une altération des capacités ».

Sources : TWN | Sécurité publique | Rapport

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