La hantise hivernale au printemps
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Lundi 29 février 2016 à 20 h 08 - Le printemps est une saison de transition entre l’hiver et l’été. Il est donc possible que des conditions hivernales reviennent en force en avril, voire en mai.
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Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia, se souvient de l’année 67 non seulement pour l’Expo universelle à Montréal, mais aussi pour la froideur de la saison printanière.
«L’année de l’expo en 1967 nous a offert le printemps le plus froid jamais connu pour plusieurs régions du Québec ».
L’année 1993 a aussi donné lieu à un hiver qui s’est étiré au printemps. « On a enregistré l’une des vagues de froid les plus tardives du 15 au 19 mars, avec une chute de neige le 1er avril dans le sud du Québec. 33 cm. Et ce n’était pas un poisson d’avril! », ajoute le spécialiste.
Cette année-là, on a également enregistré quelques centimètres le 22 avril. Cette même année avait aussi été maigre en chaleur en mai, avec une seule journée dépassant 20 °C.
« Pour plusieurs régions du Québec, ce printemps fut l’un des plus décevants. Plusieurs ont avancé qu’il s’agissait des séquelles de l’éruption volcanique du Pinatubo qui a eu lieu en 1991 et qui a été responsable de l’été pourri de 1992 », spécifie Réjean Ouimet.
Le printemps a été tardif en 2014. Photo de Michel Roy, de Sherbrooke.
Ce que disent les chiffres
- En moyenne, la fin de la neige au sol depuis 2000 se situe autour du 23 mars à Montréal et du 11 avril à Québec.
- Les régions qui voient leur couvert de neige disparaitre le plus tardivement sont Sept-Îles (2 mai), Gaspé (27 avril), Saguenay (18 avril) et Val-d’Or (16 avril).
- Les derniers flocons peuvent aussi tomber en mai dans la majorité des secteurs de la province.
- Quant aux derniers gels, ils sont très probables à la fin d’avril et en mai dans le sud du Québec.
- La moyenne du dernier gel s’étire jusqu’à la première semaine de juin dans l’est de la province.
Photo : B Blais.
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