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Le printemps peut devenir une marmite à phénomènes météo extrême.

Top 3 : les extrêmes du printemps


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 29 février 2016 à 20 h 08 - Le printemps est la saison des amours et du retour de la douceur, mais il peut également devenir une marmite à phénomènes météo extrême. Voici trois printemps extrêmes qui ont été particulièrement intenses au cours de la dernière décennie.


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1-Le grand écart de 2015

En 2015, on est passé d’un mois de mars glacial à l’été au mois de mai. En mars, les températures ont chuté 16 jours sous les valeurs saisonnières.

La journée la plus froide a été enregistrée le 22 mars, avec un maximum de -9 °C à Montréal, un record quotidien.

La tendance bascule complètement en mai, avec trois poussées de chaleur durant ce mois qui a été 3 °C plus chaud que la normale (presqu’un record). « Le mois de mars et le mois de mai ont été séparés par 21 degrés! C’est le double d’un printemps habituel », mentionne Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia.

2-Chaleur historique et déluge urbain en 2012

En 2012, le mois de mars est complètement fou! Le 17 mars, le mercure montait à 12,3 °C à Gaspé, alors que la moyenne est de -3,7 °C.

Jusqu’au 23 mars 2012, le mercure a dépassé la barre des 20 °C pour la première fois de la saison dans certaines villes, atteignant même un sommet de 25 °C en Montérégie et en Outaouais, et 26,2 °C à Roberval (21 mars).

Plusieurs Québécois en ont profité pour sortir leurs vêtements d’été.

Certains événements extrêmes ont également eu lieu durant ce printemps. Le 25 mai 2012, deux tornades ont eu lieu à Saint-Benoît de Mirabel et à Brownsburg-Chatham.

Trois jours plus tard, c’est le déluge à Montréal, alors que des fortes pluies transforment certaines rues en rivières. On a enregistré jusqu’à 70 mm d’eau en quelques heures. Plus de 200 millions de dollars en dégâts.

Photo : Diane Germain, 18 mars 2012.

Photo : Diane Germain, 18 mars 2012.

3-Printemps catastrophique de 2011

En 2011, une série de facteurs météo provoquent une tragédie en Montérégie. Environ 3000 résidences ont été inondées et plusieurs routes partiellement fermées dans 40 municipalités de la Montérégie. Il était tombé des quantités considérables de neige en fin de saison dans les Adirondacks.

On avait enregistré le double des précipitations pour le mois d’avril dans la chaine de montagnes, en plus d’un hiver avec des accumulations de neige records. Cette neige a donc fondu et s’est écoulée dans le lac Champlain.

Le couvert de neige autour d’un cours d’eau est l’un des facteurs météo les plus influents. Lors des inondations du printemps 2011, la situation s’est aggravée très rapidement à cause des pluies abondantes. Il était tombé 400 mm d’eau en avril, mai et juin cette année-là dans le bassin du lac Champlain.

Photo : Uber d'Henriville

Photo : Uber d'Henriville

On estime que les inondations ont causé pour 82 millions $ de dommages au printemps 2011.

EN VIDÉO : LES TEMPÊTES DU PRINTEMPS :

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