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Pluie et temps frais en juin. Un indicateur d’un été moche? Réponse ici.

Juin manque son rendez-vous avec l’été


MétéoMédia
La rédaction

Vendredi 19 juin 2015 à 19 h 24 - Au début du mois, MétéoMédia a dévoilé son aperçu de l’été 2015 : une saison estivale qui s’annonce plutôt moche cette année. Et bien, les premières semaines de juin se sont avérées être bien pires que ce qui a été prévu. La question qui se pose maintenant est : l’été sera-t-il à l’image des deux dernières semaines ?


  Aperçu de l'été : une chaleur plus modeste au Québec


La transition entre les mois de mai et juin s’est faite de façon inversée cette année. Au lieu d’augmenter, la chaleur s’est atténuée. Les températures, qui se situent sous les normales depuis le début du mois, sont presque plus basses que celles connues en mai. Décidément, c’est le monde à l’envers !

Le grand responsable ? Le vortex polaire. Au cours des dernières semaines, il a eu tendance à revenir au-dessus de la baie d’Hudson. Ce phénomène a eu deux effets. D’une part, il a apporté une masse d’air frais sur la province, ce qui a repoussé toute offensive de l’air chaud provenant du sud. D’autre part, il a déplacé le corridor des dépressions vers le sud du Québec. Résultat : en plus du temps froid, il est tombé plus du double des précipitations sur ce secteur, en juin, comparativement à la normale pour cette date.

La transition entre les mois de mai et juin s’est faite de façon inversée cette année.

La transition entre les mois de mai et juin s’est faite de façon inversée cette année.

Mais attention, quand l’humidité réussira à se frayer un chemin jusqu’à nous, elle sera très oppressante. Les précipitations connues au début du mois de juin ont engorgé les sols, les cours d’eau et la végétation. Lorsque la chaleur sera réellement présente, elle libérera toute la vapeur d’eau accumulée et fera augmenter le taux d’humidité.

Un autre facteur est aussi à considérer. Tout comme le Québec, le centre des États-Unis a reçu beaucoup de pluie. Cette humidité favorisera la formation de dépressions gorgées d’eau, qui ensuite pourraient se diriger vers le Québec et y amener de la forte pluie.

Bref, espérons que le début du mois de juin ne mettra pas la table pour le reste de l’été…Croisons les doigts pour être agréablement surpris !

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