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Les météorologues analysent quatre facteurs en vue de l'aperçu dévoilé le 1er juin. (photo : Christine Richard -Archives)

La recette de l’aperçu de l’été 2015


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 25 juin 2015 à 1 h 31 - MétéoMédia dévoilera officiellement son aperçu le 1er juin. Les météorologues analysent actuellement quatre facteurs qui peuvent avoir un impact majeur sur l’allure de l’été 2015. Les voici.


  APERÇU ÉTÉ 2015 : Ne manquez pas la diffusion sur les ondes de MétéoMédia le lundi 1er juin, dès 21h, ainsi que sur notre site Web. Voyez si les températures et les précipitations au Québec et ailleurs au Canada seront au-dessus, sous ou près des normales de saison.


1-L’historique

L’hiver a été rude au Québec, alors que la province a enregistré de 1 à 3 °C en dessous de la moyenne. Le printemps a aussi été difficile au chapitre des températures en mars et avril. Malgré une remontée en mai, cet historique est considéré par les météorologues comme une tendance.

« En 2013 et 2014, le Québec avait connu deux hivers rudes et la chaleur peinait à s’accrocher durant l’été », explique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia. Le patron météo passé sera donc analysé d’ici le 1er juin.

Rappel : en 2014, la plupart des régions ont reçu plus de pluie qu’à l’habitude. Quant aux températures, le Québec a terminé la saison en déficit de canicule et avec des journées fraîches, sous la barre des 20 degrés.

2-Température de l’eau océanique

La température de l’eau dans les océans est à considérer dans un aperçu saisonnier, car elle a un impact sur le positionnement des vents dominants (courants-jets) en altitude. Cette année, dans l’océan Pacifique, la température de l’eau est plus chaude que la normale à l’ouest de la Colombie-Britannique, tandis qu’on constate le retour du phénomène El Niño dans la zone équatoriale. Dans l’Atlantique, une zone est également plus chaude que la normale. Reste à voir maintenant de quelle façon ces zones feront « dévier » les masses d’air vers le Québec.

3-S’éloigner du vortex

Ce facteur est crucial puisque la masse d’air arctique –également appelé vortex- se déplace d’ouest en est au-dessus du Québec. « Si elle se déplace à l’ouest de la baie d’Hudson, c’est l’idéal pour nous, car l’influx d’air doux provenant du sud sera plus facile. À l’opposé, si le vortex se déplace vers le Québec, c’est plus difficile de compter sur la chaleur », ajoute Réjean Ouimet.

Le positionnement du vortex polaire a également eu un impact sur l'hiver et l'été 2013-2014.

Le positionnement du vortex polaire a également eu un impact sur l'hiver et l'été 2013-2014.

4-Le contexte dans l’Ouest

Depuis quelques années, l’ouest des États-Unis, dont la Californie, se retrouve avec une concentration de chaleur et de temps sec importante. Sur une carte, on peut voir que ce dôme de chaleur engendre une déviation des vents dominants, qui ont notamment été à l’origine d’une descente d’air froid dans le Midwest américain ainsi qu’au Québec. Ce facteur a un impact majeur sur la météo aux États-Unis.

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