Douceur du mercure : la saison des sucres a de l’avance !
Vendredi 3 mars 2017 à 12 h 29 - Le mois dernier a enregistré les températures les plus chaudes de l’histoire pour un mois de février, et douceur hâtive rime avec eau d’érable hâtive !
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Dans les Laurentides, la dernière semaine de février a été la semaine parfaite pour les érablières : températures positives la journée et gel la nuit. Mais aussi tôt dans l’année, y a-t-il un risque pour les arbres et la qualité du précieux liquide ?
On se rappelle de l’année 1981 ou un épisode de redoux hâtif avait carrément fait bourgeonner les érables et la qualité du sirop en avait terriblement pâti.
Et la réponse est non, en tout cas pour cette année. L’eau d’érable sera peut-être un peu moins sucrée, nécessitera probablement un peu plus de bouillage et sa couleur sera peut-être un peu plus sombre, mais la qualité restera très bonne.
Ce que craignent tous les ans les acériculteurs c’est la photosynthèse des arbres, qui donne un mauvais goût au sirop. Elle se produit quand les jours sont doux sur une longue période et que le soleil est suffisamment fort. Heureusement en février, le soleil est encore trop bas.
