Climat : les scénarios les plus extrêmes écartés. Pourquoi?

Lundi 29 janvier 2018 à 12 h 28 - L’incertitude sur l’ampleur des changements climatiques à venir pourrait être considérablement réduite.

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Une équipe de scientifiques de l’Université d’Exeter a réduit de 60 % l’incertitude sur les écarts de températures. 

Cela veut dire que les scénarios les plus extrêmes ne devraient pas se produire. "C’est une bonne nouvelle parce que ça veut dire qu’il sera moins difficile de respecter l’objectif de l’accord de Paris, de restreindre l’augmentation de température à 2 °C", explique Peter Cox, l’auteur principal de l’étude publiée dans la très sérieuse revue Nature. 

Même si la quantité de CO2 dans l’atmosphère continue de grimper et qu’il est certain que la Terre se réchauffe plus rapidement à cause de cette augmentation, il est pratiquement impossible, selon l’étude, que le mercure prenne 4,5 °C comme le suggèrent les études les plus alarmistes. 

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L’intervalle a été restreint à un écart d’un degré, soit entre 2,4 à 3,4 °C d’augmentation. 

Ces résultats ont été obtenus avec une approche différente du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) : l’équipe de Mr Cox a étudié la variabilité naturelle, ou ‘sensibilité’ du climat sans prendre en compte l’augmentation du CO2. 

Cela veut dire que le CO2 ne fait pas tout et que le climat varie à cause de plein d’autres facteurs. Bien entendu, et comme à chaque fois, cette étude est critiquée par certains chercheurs (parce que leurs données n’ont pas été prise en compte par exemple). 

Sources : The Guardian | Phys.org