Il a fait très chaud en 2017 et ce n’est pas normal
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Jeudi 18 janvier 2018 à 14 h 34 - L’année 2017 se retrouve dans le Top 3 des années les plus chaudes depuis que les données climatiques sont compilées à l’échelle de la planète. En fait, c’est la première fois que les températures sont aussi élevées alors que le phénomène El Niño n’a pas d’impacts sur le climat mondial. Cette situation fait dire à l’Organisation météorologique mondiale (OMM) que les impacts des gaz à effet de serre sont encore plus importants.
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Les trois dernières années (2015, 2016 et 2017) sont donc confirmées comme étant les plus chaudes depuis 1880. L’Agence américaine d’étude océanique et atmosphérique a enregistré un écart de 0,84 ˚C plus élevé que la moyenne du 20e siècle (13,9 ˚C) en 2017.
Le point à retenir dans ce cas-ci est que les deux autres années record, qui affichaient respectivement des écarts de 0,94 ˚C (2016) et de 0,90 ˚C (2015) plus chaud que la normale, étaient sous l’influence du phénomène El Niño.
Rappelons que ce phénomène est caractérisé par une anomalie positive de l’eau de surface d’au moins 0,5 °C dans la zone équatoriale du Pacifique. Il est normal dans ces circonstances que l’influx d’air chaud dans l’atmosphère soit plus important.
Sauf qu’en 2017, le climat n’était pas dans un contexte d’El Niño, ce qui vient donc confirmer une fois de plus la tendance au réchauffement à l’échelle mondiale.
Les spécialistes de l’OMM dénoncent que les impacts du réchauffement climatique -engendré notamment par les gaz à effet de serre- a littéralement dopé les records au cours des dernières années.
Selon les analyses de l’OMM, en 2017, la température moyenne à la surface de la Terre a été d’environ 1,1 ˚C plus élevé que la moyenne de l’ère préindustrielle. La plus chaude avait été 2016 avec un écart positif de 1,2 ˚C.
Petteri Taalas, secrétaire générale de l’OMM, souligne par voie de communiqué que « 17 des 18 années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de ce siècle, et le degré de réchauffement au cours des trois dernières années a été exceptionnel.
La chaleur dans l'Arctique a été particulièrement prononcée, ce qui aura des répercussions profondes et durables sur le niveau de la mer et sur les conditions météorologiques dans d'autres parties du monde ».
RÉCHAUFFEMENT EN BREF :
- De 1981 à 2010, la température moyenne sur la planète était de 14,3 ˚C
- 2017 est la 41e année consécutive depuis 1977 où les températures sont plus élevées que la moyenne du 20e siècle
- L’année 2017 est l’année la plus chaude dans un contexte « hors El Niño »
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