Ce Valdorien a un passe-temps particulier… Découvrez quoi.
Rédactrice - MétéoMédia
Samedi 22 décembre 2018 à 11 h 56 - Le Valdorien Martin Simard a un passe-temps plutôt particulier : il chasse les météorites.
À lire également : Le Québec a été une anomalie mondiale dans ce domaine
Passionné par ces objets célestes, Martin Simard en collectionne dans sa résidence de Val-d’Or.
La dernière qu’il a pu observer est tombée du ciel le 13 décembre dernier. «Il était 5h du matin quand j’ai fini de travailler, et la boule de feu était en train de descendre», raconte-t-il. Ce n’est pas la première fois qu’il assiste à un tel spectacle. En 2013, il a même réussi à en ramasser une de plusieurs centimètres de diamètres. «J’ai passé un an à fouiller partout avec un détecteur de métal pour la retrouver», précise-t-il.
Avec le temps, il parvient même à repérer les météorites qui peuvent être récupérées de celles qui seront impossibles à retrouver. «Quand elle est de couleur blanche, c’est sûr qu’elle est inaccessible. Je ne suis même pas sûr qu’elle se rende au sol. Quand elle est orangée, je sais que c’est parce qu’elle est relativement basse dans l’atmosphère et que je vais pouvoir l’attraper.»
Sa procédure est plutôt simple. Armé de son détecteur de métal et d’images satellites tirées de Google Earth, Martin Simard est attentif à la trajectoire de la météorite, et essaie de cibler un secteur où cette dernière aurait pu tomber. «Je tente de la retrouver avec une triangulation. Je fouille ensuite tout le périmètre tranquillement avec le détecteur pour être sûr de la trouver.»
Le moyen de reconnaître une météorite d’une pierre ordinaire ? Son magnétisme.
De plus, on peut les distinguer grâce à un «test de céramique» : la rayure de ce matériau sur une pierre normale va tirer sur le gris, alors que celle réalisée sur une météorite va être plus rougeâtre, explique Martin Simard.
Le nord-ouest du Québec, idéal pour les météorites
Martin Simard a cru observer une augmentation de la présence de ce type d’objets célestes dans le ciel abitibien. «Depuis trois ans, j’en vois beaucoup. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi, exprime-t-il avec un petit rire. Je ne voyais pas ça avant. C’est un mystère.» Il estime toutefois que le phénomène est de plus en plus fréquent. «Je pense que le nord-ouest est une région parfaite pour les observer et pour les trouver», juge le Valdorien.
À VOIR ÉGALEMENT : Catastrophes naturelles : une année désastreuse. Détails ici