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Abeilles en déclin : la mascotte de Cheerios disparaît


Mercredi 16 mars 2016 à 6 h 41 - La sympathique abeille prénommée Buzz a temporairement disparu des boîtes de céréales au miel et aux noix Cheerios®. Cette décision a pour but de sensibiliser la population à la chute rapide de la population d’abeilles partout à travers le monde.


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« Buzz a disparu parce que quelque chose de sérieux est en train d’arriver aux abeilles de partout dans le monde », a mentionné la marque de céréales sur un site Web dédié à la campagne #RamenonsLesAbeilles. « Avec la détérioration de la santé des colonies, les abeilles ont commencé à disparaître par millions et il est temps d’agir. »

Pour la première fois depuis la création du personnage vers la fin des années 90, la marque a retiré sa mascotte de toutes ses boîtes au Canada. Selon General Mills Canada, la silhouette sur la boîte a pour but d’encourager les consommateurs à communiquer avec la compagnie pour obtenir de plus amples informations.

La vidéo ci-dessous, créée par l’agence Cossette, a aussi été publiée par la compagnie afin de démontrer comment le dépérissement des pollinisateurs peut affecter des écosystèmes entiers.

« La décision de General Mills d’attirer l’attention sur la problématique de la population d’abeilles en déclin marque la continuation de son engagement envers une commercialisation responsable. » a mentionné le directeur de la création chez Cossette, Peter Ignazi. « En prenant l’initiative  audacieuse de retirer un symbole de marque bien établi de son emballage, General Mills défie les manières conventionnelles du marketing d’atteindre son but. »

L'Organisation des Nations unies avertit des dangers de la disparition des pollinisateurs

La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (en anglais Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, IPBES) de l’ONU a publié un nouveau rapport prévenant des impacts catastrophiques de la chute rapide des pollinisateurs à travers le monde.

Le rapport, publié le 26 février 2016, mentionne l’importance des quelque 20 000 espèces d’abeilles sauvages dans la production de nourriture – 75 % des récoltes annuelles dépendent de la pollinisation animale, ce qui représente une valeur de 577 milliards de dollars américains.

Il s’agit donc d’une bien triste nouvelle que celle d’apprendre, que 16 % des pollinisateurs vertébrés (comme les oiseaux ou les chauves-souris) soient présentement menacés d’extinction, de même que plus de 40 % des espèces invertébrées selon le rapport.

Dans un communiqué de l’IPBES, le vice-président mentionne les causes possibles de cette extinction :

« Les pollinisateurs de certaines régions, surtout les abeilles et les papillons, sont menacés par une panoplie de facteurs. Leur déclin est principalement causé par les changements dans l’utilisation des terres, les pratiques d’agriculture intensive, l’usage de pesticides, les espèces exotiques envahissantes, les maladies, les épidémies et les changements climatiques. »

Les auteurs du rapport, qui compile les données de plus de 3000 articles scientifiques rassemblés par 77 experts sur deux ans, suggèrent que les meilleures manières pour stopper ce déclin sont de diversifier les récoltes, de diminuer l’usage de pesticides, d’augmenter le nombre de ruches à travers le monde, d’éduquer les fermiers, les scientifiques et le public, et d’atténuer les impacts des changements climatiques.

Source : The Weather Network

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