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Le phénomène El Niño a un impact majeur dans notre Aperçu de l'hiver. Voici pourquoi.

El Niño cet hiver : la consécration d’une année d’exception

Visitez notre Section Hiver 2015-2016 pour voir notre Aperçu et d'autres textes connexes.


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 30 novembre 2015 à 14 h 04 - Le phénomène El Niño ébranle le climat dans le monde, mais aussi l’allure de l’hiver au Canada. Cette concentration de l’eau plus chaude qu’à l’habitude est loin, très loin de nous, soit dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique. Pourtant, celui que l’on surnomme l’« enfant terrible de la météo » devrait propulser le mois de décembre sur le tableau des records, et ce, même dans certaines régions du Québec. Voici pourquoi.


  À lire également : Aperçu de l'hiver 2015-2016 | Avant-goût du printemps 2016 | Hiver 2015-2016 : les destinations soleil à privilégier


« À l’heure actuelle, la grande majorité des modèles et projections s’entendent pour dire que le centre du Canada, incluant le Québec, connaîtra un mois de décembre doux, voire record », commente André Monette, météorologue à MétéoMédia.

L’hiver 2015-2016 devrait s’inscrire dans le Top 3 des années El Niño les plus fortes depuis que les données sont répertoriées (1950). Pour être considéré comme « super », l’écart de température doit être 2 °C plus élevés que la moyenne sur une période d’au moins trois mois.

Pourquoi la faute à El Niño?

Comment une anomalie dans le Pacifique peut-elle changer l’allure du climat à l’échelle planétaire? En terme simple, l’influx de chaleur produit par les eaux du Pacifique influence le positionnement des vents dominants en haute altitude.

La première conséquence concrète d’un El Niño est la hausse des températures et du temps plus sec dans plusieurs régions du globe.

Cet argument tient la route cette année puisque déjà en novembre, on prévoyait que 2015 battrait facilement un record mondial de chaleur.

En rappel : Record de chaleur assuré | Record septembre | MÀJ El Niño novembre |


Des effets au Canada

Au Canada, cet air doux se rendra facilement dans l’ouest du Canada. Bien que le lien soit moins évident pour le Québec et l’est du pays, les probabilités de voir un hiver plus « normal » – ou légèrement plus doux - qu’en 2014-2015 sont plus élevées lors d’une année El Niño. Pourquoi? « El Niño est en partie responsable d’un crétage du courant-jet (vents dominants en haute altitude) qui limite les descentes d’air froid provenant de l’Arctique vers le centre et le sud du Québec. Ceci ne signifie cependant pas que nous n’aurons pas de vagues de froid. Elles risquent seulement d’être moins fréquentes que l’hiver 2014-2015 », spécifie André Monette.

On doit seulement nuancer les conséquences au Québec et dans l’est du Canada puisqu’aucune corrélation scientifique n’a établi clairement le lien entre le phénomène et les hivers. C’est pour cette raison que notre équipe de météorologues a analysé plus d’une dizaine d’hivers où l’intensité d’El Niño variait de modéré à fort (1998,1983,2003,2010,1958,1973,1987,1988,1992,1958,1995).

Cette comparaison a permis de définir une tendance pour les trois prochains mois. C’est également grâce à cette analyse que notre aperçu prévoit un début d’hiver (décembre) doux, un creux de l’hiver en février –au lieu de janvier- ainsi qu’un début de printemps hâtif (mars).

Contrairement à l’hiver dernier, où le froid était intense et soutenu de janvier à mars, les poussées de froid intenses devraient plus courtes en janvier et février.

En rappel : El Niño intense | Record chaleur septembre | El Niño et verglas

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