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Le phénomène El Niño est bel et bien en place dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique.

El Niño : le scénario intense se confirme


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Dimanche 22 novembre 2015 à 7 h 53 - Le phénomène El Niño est bel et bien en place dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique. Pendant que l’Agence américaine d’étude des océans et de l’atmosphère (NOAA) confirme qu’il gagnera en intensité au cours des prochains mois, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) rapporte les premiers symptômes de ce phénomène qui se classe déjà parmi le plus intense de l’histoire météo.


En rappel : El Niño : l'hiver 1998 VS 2016 | El Niño et verglas de 1998 | Impacts dans le monde


« Les graves sécheresses et les inondations catastrophiques qui touchent aujourd’hui les zones tropicales et subtropicales portent la signature de l’actuel Niño, le plus puissant que l’on ait observé depuis plus de 15 ans » a indiqué Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM, par voie de communiqué.

La plus récente mise à jour de la NOAA, émise le 12 novembre dernier, confirme un écart de température positif de l’eau de surface de 1,7 °C, d’août à octobre, dans la zone équatoriale du Pacifique.

Il s’agit du deuxième plus important depuis l’intensification du dernier El Nino fort, en 1997. On prévoit que l’anomalie de température de l’eau de surface dépassera la barre des 2 °C.

Ce scénario confirme les prévisions des spécialistes voulant que l’hiver 2015-2016 s’inscrive parmi le Top 3 des années El Niño les plus fortes depuis que les données sont répertoriées (1950).


  Ne manquez pas la diffusion de notre Aperçu de l'hiver 2015-2016 dès le 30 novembre, 21h, sur les ondes de MétéoMédia ainsi que sur le Web.


Crédit : NOAA

Crédit : NOAA

Les pays mieux préparés? Cette concentration d’eau plus chaude que la normale dans le Pacifique provoque inévitablement des zones de chaleur et de fortes précipitations dans le monde.

On sait que certains pays sont toujours plus affectés que d’autres. Par exemple, lors du dernier épisode de forte intensité en 1997-1998, les coûts reliés aux inondations en Équateur et au nord du Pérou ont dépassé 650 millions $. Du côté de l’Australie, les feux de forêt causés par la sécheresse ont coûté environ 2,5 milliards $.

Cette même année, bien que le contexte n’ait pas été seulement attribuable à la douceur souvent provoquée par El Niño au Canada, le verglas a coûté environ 500 millions $ en dommages en Amérique du Nord. Selon M. Jarraud, les pays sont mieux préparés aux conséquences de ce phénomène qu’ils ne l’étaient en 1997-1998.

«Le niveau de mobilisation internationale, nationale et locale n’a jamais été aussi élevé, ce qui illustre l’intérêt qu'il y a à fournir à la société des informations climatiques susceptibles de l’aider », ajoute le Secrétaire général de l’OMM. Cette confirmation de la NOAA sera également un facteur important pour notre équipe de météorologues dans l’élaboration de l’Aperçu de l’hiver 2015-2016, qui sera dévoilé le 30 novembre prochain, dès 21 h.

Sources : NOAA | OMM | Climate.gov |

EN VIDÉO : HIVER 1998 VS HIVER 2016 :

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