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Vous aimez la bière ? Soyez prêts à payer le double !


Mardi 16 octobre 2018 à 19 h 08 - Quand il fait chaud, une bière froide semble idéale pour étancher une soif - mais une planète chaude implique que le prix de la boisson alcoolisée la plus populaire du monde (en volume) pourrait monter en flèche, selon des chercheurs.


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Les vagues de chaleur et les sécheresses extrêmes ont un impact sur la croissance de l'orge, un ingrédient clé de la bière. Un groupe international de chercheurs estime que les pertes de production futures pourraient atteindre 16 %. Cela signifie que le prix de la bière pourrait doubler, selon une étude récente publiée dans la revue Nature Plants. Le Canada paraît même dans le top 3 des pays les plus affectés par les futures variations de prix à la hausse.

L'orge est l'une des plantes les plus sensibles à la chaleur. Selon les scientifiques, si la planète continue de se réchauffer avec les émissions liées charbon, au pétrole et au gaz, les conditions météorologiques auront une incidence sur la production d'orge tous les deux ans d'ici la fin du siècle. Dans le meilleur des cas, le modèle de l'étude prédit une augmentation de 15% du prix de la bière.

Les orges sont principalement utilisés pour nourrir le bétail dans le monde entier, mais aux États-Unis, en Chine et au Brésil, au moins les deux tiers de l’orge sont mis en bouteilles et en fûts. Le co-auteur de l’étude, Steve Davis de l’Université de Californie, Irvine, a déclaré que la recherche sur la bière avait été en partie effectuée pour faire comprendre à tous que les changements climatiques perturbaient toutes sortes d’aspects de notre vie quotidienne.

La production de chocolat et de vin dans le rouge

De fait, la production de vin mondiale sera également sévèrement affectée à l'avenir : les surface de terres favorables à la culture du raisin devraient en effet se réduire de 68 % d'ici 2050 en Europe. L'activité vitiole en Australie, en Californie, en Afrique du Sud est quant à elle carrément amenée à disparaître, d'après une autre étude publiée par l'Académie américaine des sciences, en 2013.

Les vignobles situés près du niveau de la mer sont plus vulnérables que ceux en altitude. Si la production viticole a besoin de chaleur et de soleil pour prospérer, la chaleur extrême et les sécheresses sont, comme pour l'orge, des malédictions craintes. Depuis un demi-siècle, la bande géographique favorable à la culture de la vigne s'est déjà déplacée de 80 kilomètres à 240 kilomètres vers les pôles.

Enfin, au fur et à mesure que le mercure s'élève, les scientifiques pensent que l'humidité nécessaire à la culture du cacaoyer sera menacée. En effet, les nouvelles conditions climatiques devraient amener les sols à l'assèchement, et les précipitations probablement en hausse à l'avenir ne devraient pas combler la perte d'humidité pour ces plantes.

Source : Nature Plants

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