Redoux de janvier : une tradition ou un mythe?
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Jeudi 15 janvier 2015 à 9 h 41 - Chaque hiver a son –ou ses- redoux, qui survient souvent en plein cœur de janvier. Cette réalité est fréquente et représente certains risques d’inondations. On peut donc dire qu’il s’agit d’une « tradition » saisonnière, qui se manifeste à petite ou grande échelle.
C’est dans le creux de l’hiver, soit de la deuxième semaine de janvier à la mi-février, que l’on connaît les températures les plus basses de l’année.
Pourtant, en janvier, les écarts de température de plus de 5 °C au-delà de la moyenne surviennent à quelques occasions.
On enregistre en moyenne de 3 à 8 jours au-dessus de 0 °C (à Montréal) durant le mois. La principale conséquence d’un redoux soudain en janvier est le risque d’inondations. Dès que les températures grimpent au-dessus du point de congélation, les glaces se déplacent, provoquant une hausse des niveaux d’eau et des embâcles.
Si le mercure ne descend pas sous zéro la nuit, cette fonte s’accélère. Lorsqu’elle est rapide, les morceaux de glace se déplacent et les risques qu’ils causent des embâcles augmentent.
Si la glace est très épaisse, les risques d’embâcles seront également plus élevés. Un embâcle est un amoncellement de glaces qui empêche l’eau de s’écouler normalement.
Un refoulement provoque alors un débordement rapide. Les amateurs de sports d’hiver sont aussi victimes de ces redoux, qui peuvent réduire considérablement le couvert de neige au sol. Il est rare que les températures grimpent au-dessus de 0 °C de jour comme de nuit durant trois jours consécutifs en janvier.