Non, la douceur ne reviendra pas au Québec
Chef contenu éditorial - MétéoMédia
Mardi 7 novembre 2017 à 13 h 15 - Selon la Tendance 14 jours, le temps anormalement doux ne reviendra pas après la première poussée de froid prévue vendredi au Québec. On peut donc affirmer que la grande cassure avec la douceur sera bel et bien faite.
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Rappelons que depuis le 1er septembre, les courtes poussées de fraicheur ont toujours été suivies d’une hausse des températures.
Mais cette fois-ci, ce patron météo n’existera plus. « Le vortex polaire restera bien installé en Amérique du Nord. Le Québec et l’Ontario sont « chanceux » de ne pas subir davantage le froid puisque la partie la plus intense de l’air arctique est située dans les Prairies canadiennes et la Colombie-Britannique.
C’est ce qui explique qu’on retournera dans du temps saisonnier à partir de la semaine prochaine », explique André Monette, chef météorologue à MétéoMédia. Vendredi, la majorité des villes du Québec seront de 10 ˚C à 15 ˚C sous la moyenne.
C’est le premier coup de froid cette saison. Par la suite, il y aura une certaine hausse jusqu’en début de semaine prochaine, mais le mercure ne devrait pas atteindre la barre des 10 ˚C.
Températures moyennes du 1er au 30 novembre :
- Montréal et Sherbrooke de 10 °C à 1 °C
- Gatineau : 10 °C à 0 °C
- Val-d’Or : 6 °C à -3 °C
- Québec : 8 °C à -1 °C
- Saguenay : 7 °C à -2 °C
- Rimouski et Gaspé : 7 °C à 0 °C
- Sept-Îles : 5 °C à -2 °C
Pas de douceur sur le radar pour les 14 prochains jours au Québec. Il s'agit d'une première cassure nette vers les conditions hivernales.
Qu’est-ce que le vortex polaire?
Avec le retour du froid, on entendra parler davantage du vortex polaire. Il s’agit d’un terme scientifique couramment utilisé en météorologie, afin d’expliquer les descentes d’air arctique. C’est la circulation atmosphérique au niveau de la troposphère et de la stratosphère et qui réside de façon permanente autour des deux pôles.
En Amérique du Nord, cette masse de froid intense provient du pôle Nord et cause un refroidissement spectaculaire en hiver. Cette gigantesque réserve d’air glacial est maintenue en place grâce aux vents dominants, aussi appelés courant-jet. Lorsqu’une partie de ces vents s’affaiblit, l’air arctique profite de cette brèche et provoque une descente d’air froid vers l’Amérique du Nord ou vers l’Europe.
Cet automne, cette masse d’air arctique n’a pas réussi à affecter le Québec en raison du positionnement d’un anticyclone et des vents dominants en haute altitude. Le contexte atmosphérique était favorable aux influx d’air chaud en provenance des États-Unis.
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