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Le retour des Fêtes a été marqué par la prolifération rapide du virus de la grippe (influenza).
SANTÉ

La grippe frappe très fort depuis les Fêtes


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Lundi 29 janvier 2018 à 11 h 18 - Le retour des Fêtes a été marqué par la prolifération rapide du virus de la grippe (influenza). L’Institut national de santé publique (INSPQ) a dénombré au moins 1100 cas par semaine du virus de l’influenza A depuis le début du mois de janvier. En date du 20 janvier, on sentait une diminution timide.


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MISE À JOUR : Les deux virus grippaux les plus répertoriés depuis le 1er janvier sont les virus de l’influenza de type A (3578 cas) et de type B (2131 cas). La pire semaine a été la deuxième avec un total de 1264 (type A) déclarés.

Cette tendance est similaire sur l’ensemble du Canada, alors la majorité des détections de grippe sont de type A(H3N2) et 40 % de type B.

Grippe (Influenza)

Dans le jargon médical, on nomme ce virus influenza. L’une de ses caractéristiques est qu’il provoque une infection des voies respiratoires et il se transmet facilement. Les symptômes sont également la fièvre, la toux, le mal de gorge, les douleurs musculaires, la fatigue extrême et les maux de tête.

Au Québec, il se propage surtout entre la fin de l’automne et le début du printemps. Sauf qu’il ne faut pas croire que c’est le froid qui donne la grippe. En fait, le froid favorise la propagation des virus. La plupart d’entre eux (dont celui de l’influenza) sont sensibles à la température et à l’humidité.

Exposés à la chaleur, ces organismes meurent. En hiver, leur durée de vie augmente lorsque la température baisse et que le soleil se cache. C’est pourquoi ils circulent davantage pendant la saison froide. C’est également pour cette raison qu’il prolifère à une vitesse fulgurante lors des rassemblements comme ceux du temps des Fêtes. Une petite poignée de main ou un gros bisou à votre tante et le virus fait le tour de la famille!

Photo : Wikimedia/ Cynthia Goldsmith

Photo : Wikimedia/ Cynthia Goldsmith

Rhume

Les symptômes du rhume sont souvent confondus avec ceux de la grippe. Mais dans les faits, cette infection est plus commune et moins grave. Lorsqu’on est atteint du rhume, la fièvre est rare, la toux est plus légère ou modérée.

L’écoulement nasal, les éternuements, la fatigue et le mal de gorge sont associés au rhume.

La fameuse gastro!

Ce mot donne des frissons dans le dos puisque les symptômes sont très désagréables, voire fulgurants dans certains cas. La gastro-entérite provoque surtout des vomissements et de la diarrhée. Il s’agit en fait des conséquences d’un virus, d’une bactérie ou d’un parasite qui s’attaque aux parois de l’estomac et de l’intestin.

Tout comme les autres, sa propagation s’intensifie en automne et en hiver. Dans la majorité des cas de gastro, la durée des symptômes se déclenche rapidement et ils peuvent durer jusqu’à 72 heures.

Les gens infectés peuvent être contagieux jusqu’à deux jours après la fin des symptômes (vomissements et/ou diarrhée). Et on peut l’attraper simplement en partageant les mêmes objets que les autres, que ce soit dans les toilettes, le menu au restaurant, le chariot à l’épicerie, les télécommandes, les claviers d’ordinateurs…Bref, tout ce que les autres touchent!

Le rotavirus est l'un de ceux qui cause la gastro-entérite. Source : Wikimedia - Dr Graham Beards

Le rotavirus est l'un de ceux qui cause la gastro-entérite. Source : Wikimedia - Dr Graham Beards

Problèmes respiratoires

Avec l’arrivée du froid, on ferme les portes et fenêtres et on commence à utiliser le chauffage. Cette réalité peut faire ressortir certains problèmes respiratoires liés au manque de ventilation, au chauffage excessif ou à la moisissure.

Une mauvaise qualité d’air dans votre résidence peut augmenter les risques de rhinosinusite, d’infections respiratoires et d’exacerbation de l’asthme. D’autres symptômes non spécifiques tels que des maux de tête, la fatigue, la somnolence, des difficultés de concentration ou des étourdissements sont également rapportés.

REPORTAGE : LORSQUE L'AIR DE LA MAISON DEVIENT NÉFASTE :

Plus de décès en hiver

Selon une récente étude de l’Institut de la statistique du Québec, il y a davantage de décès notamment de personnes âgées pendant les mois d’hiver (de 2003 à février 2017). Par exemple, selon l’Institut de la santé du Québec, l’inhalation d’air froid refroidit la muqueuse des voies respiratoires et ce refroidissement diminuerait l’efficacité de l’organisme à lutter contre certaines infections broncho-pulmonaires.

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SOURCES : Différence entre la grippe et le rhume | Grippe et Gastro | Plus de décès en hiver au Québec

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