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Les arbres urbains augmentent la pollution


Théodore Doucet
Rédacteur - MétéoMédia

Lundi 5 juin 2017 à 20 h 03 - Planter des arbres est une stratégie répandue pour aider à rendre les villes plus vertes, au sens propre comme au figuré. Mais des scientifiques auraient découvert un effet contre-productif a la végétation urbaine : pendant les vagues de chaleur, cette dernière peut augmenter la pollution atmosphérique et la formation d’ozone.


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Des recherches précédentes ont montré de nombreuses vertus suivant la plantation d’arbres en ville, comme l’absorption de polluants (notamment des particules fines et les oxydes d’azote des véhicules motorisés), le contrôle des quantités de pluie ou encore la capacité de rafraichir l’air ambiant grâce à l’ombre qu'ils projettent. Ces bienfaits ont incité de nombreuses villes occidentales à augmenter la présence des végétaux.

Cependant, les arbres relâchent des composés chimiques volatils (COV) qui peuvent contribuer à dégrader la qualité de l’air, d’après les résultats d’une étude menée à l’université de Berlin et publiée dans la revue Environmental Science Technology. Pendant les épisodes de forte chaleur, les arbres amplifieraient la pollution urbaine à l’ozone en émettant plus de COV qu’à l’accoutumée.

Deux solutions : choisir les arbres, et réduire le trafic automobile

Cet accroissement de la pollution serait lié à trois facteurs : 

- la saison, puisque les pics de chaleur annuels se situent entre la fin du printemps et l’été 

- la croissance végétale, à son maximum dans la période nommée. Plus le feuillage est dense, plus il rejette de composes volatils

- les émissions de polluants notamment par les moteurs diesel, qui diffusent les particules utilisées par les arbres pour produire les COV.

« En hiver, la contribution de la végétation à cette pollution est négligeable, mais pendant la période de croissance des plantes, elle devient considérable, indique Galina Churkina, de l'université de Berlin. Mais il ne faut pas en conclure pour autant qu’il faudrait réduire la végétation en ville ! Elle rend de nombreux services, en particulier dans les pays du Sud, où elle permet aux populations urbaines pauvres de se nourrir. »

Pour tenter de réduire cette pollution surprenante, les scientifiques recommandent de privilégier la plantation d’arbres qui ne rejettent pratiquement pas de COV, comme l’if commun, le tamaris à petites fleurs ou le pin sylvestre. Et, surtout, de réduire la circulation automobile…

Sources : Science Daily | Science20

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