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L'érosion pourrait coûter cher au Québec


Mercredi 20 décembre 2017 à 11 h 02 - Prévenir coûte moins cher que réagir, c'est la conclusion des experts du groupe Ouranos, chargé d’étudier les impacts économiques de l’érosion des côtes du Québec maritime. Partant de ce constat, plusieurs villes ont décidé de prendre des mesures préventives.


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Pas moins de 150 résidences ont été déménagées ou démolies après les grandes marées de 2010 et 20 autres l’hiver dernier en raison de tempêtes.

Des municipalités, comme La Mitis, ont modifié leur réglementation pour faire face à ces changements climatiques et éviter de nouvelles démolitions. On ne peut plus construire de résidences à moins de 30 mètres du rivage, soit le double de l’ancien règlement. Or, cette règle des 30 mètres ne suffit plus d'après les experts du groupe Ouranos. Il faudrait passer à 42.

À la suite des inondations du printemps, et selon le dernier décret émis par le gouvernement, toute maison inondée située dans une zone où il risque d’y avoir des inondations chaque 20 ans et dont les dommages s’élèvent à plus de 50 % de la valeur doit être démolie, sans possibilité de reconstruire. Cependant, certaines municipalités ont fait des demandes de dérogation collective, qui leur ont finalement été accordées.

C’est le cas de Gatineau et Deux-Montagnes, où les citoyens pourront reconstruire leurs maisons sous certaines conditions.

Le groupe d’experts d'Ouranos ne voit pas très bon oeil ces demandes de dérogations. Il rappelle que la prévention coûte moins cher que la réaction. Pour eux, si rien n’est fait d’ici 2065, les pertes économiques dues à l’érosion des côtes pourraient atteindre 1,5 milliard de dollars.

Et il est urgent d'agir, car 2017 est probablement une année record en termes de glissements de terrain. Les statistiques sont inquiétantes. Tout d’abord, il faut savoir que celles-ci sont enregistrées par saison, entre le 1er avril et le 31 mars de l’année suivante, afin de correspondre à la saison des glissements de terrain qui démarre généralement au printemps. Et si la saison 2017/2018 n’est pas encore terminée, elle est déjà assurée de rentrer dans l’Histoire…La grande responsable est bien sûr la météo.

Les précipitations sont la principale cause de ces affaissements et cette année au Québec, plusieurs régions ont battu des records dans ce domaine, notamment au printemps.

L’année la plus marquante pour les glissements de terrain reste cependant 1996 avec le déluge du Saguenay, qui avait vu pas moins de 1 000 mouvements du sol en seulement deux jours.

2018 devrait cependant être plus calme selon les experts, car après une année très active vient souvent une année d’accalmie.

Source : Le Journal de Montréal.

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