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Le pire de l’hiver est-il derrière nous ?


Vendredi 1 février 2019 à 16 h 32 - Les deux mois (décembre et janvier) les plus froids du point de vue de la climatologie sont maintenant derrière nous. Nous entrons donc dans le déclin du froid, mais pouvons-nous nous en réjouir déjà?


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Une analyse sur quelques villes a montré qu’une année sur cinq peut nous réserver de mauvaises surprises au mois de février et mars en termes de température.

Prenons l’exemple de Montréal, où les mois de février et mars réunis ont été plus froid que décembre et janvier une fois sur trois (26 années sur les 77 derniers hivers). Le dernier exemple date de l’hiver 2014-2015, lors duquel la moyenne de décembre et janvier était de -7,6° C contre -10 °C en février mars. C’est en 1949-1950 que l’on retrouve le plus grand écart entre ces mois avec une moyenne de -4,45 °C contre -8,65 °C! Mais l’année la plus exceptionnelle est sans nul doute en 1950 lorsque mars a été plus froid que janvier.

La Ville de Québec a elle aussi expérimenté ces exceptions récemment deux années consécutives en 2014-15, puis en 2015-16.

Statistiquement parlant, la neige à recevoir est aussi à la baisse au cours des mois de février et mars. Mais sur les années étudiées, trois sur dix ont été plus neigeuses en moyenne.

En Gaspésie on parle même de quatre années sur dix, et cela s’explique par le fait que la région se trouve dans la trajectoire de nos grosses tempêtes de neige (Nordets). De la saison 2012-2013 à 2015-2016 c’est au mois de février et mars que les plus grosses accumulations ont été enregistrées. La saison 2002-2003 demeure exceptionnelle, puisque la ville avait enregistré le triple de neige en février et mars qu’en décembre et janvier. En 2013, le mois de mars avait même été le plus neigeux des quatre mois. Un phénomène qui s’est déroulé six fois depuis 40 ans.

Montréal, qui se retrouve sous sa normale (99cm), avec 86 cm de neige accumulée au mois de décembre 2018 et janvier 2019 pourrait aussi être gâtée si elle venait à se situer dans la trajectoire des tempêtes comme en 1992-1993 : 135 cm étaient alors tombés au cours des deux derniers mois de l’hiver.

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