L’agrile du frêne poursuit son avancée sur la province
Tronc d'arbre contaminé par l'agrile du frêne / Crédit : Ville de Montréal
Mercredi 15 juin 2016 à 10 h 28 - Alors que la présence de l’agrile du frêne s’étend de la région de Brome-Missisquoi jusqu’à la Vallée-de-la-Gatineau, l’Abitibi-Témiscamingue pourrait être la prochaine victime du coléoptère destructeur.
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L’agrile est un insecte envahissant de couleur vert métallique qui s’attaque à toutes les espèces de frênes. Il mesure entre 1,4 et 1,8 cm de longueur et ses larves blanches peuvent mesurer jusqu’à 3 cm.
Agrile du frêne / Crédit : Ville de Montréal
Originaire de l’Asie du Sud-Est, il est repéré pour la première fois en Amérique du Nord en 2002. Depuis, il a déjà tué plus de 75 millions de frênes. L’agrile a été découvert pour la première fois en 2011 à Montréal, où il a fait des ravages au cours des dernières années. Sa découverte a mené à l’instauration de règles très strictes par la ville afin de limiter sa propagation.
Malgré cela, il est maintenant présent dans plusieurs régions administratives au Québec, et son avancée se poursuit. Les régions qui n’étaient pas encore atteintes pourraient avoir à composer avec sa présence d’ici les prochaines années : « La partie plus au nord [de l’Abititi] semble beaucoup moins populeuse en termes de frênes. Donc les risques réels sont probablement plus limités du moins pour les zones sauvages. Pour ce qui est des zones urbaines, ça dépend si les municipalités ont planté beaucoup de frênes, [mais] les municipalités de [l’Abitibi] ont tout avantage à s'y préparer. », mentionne le spécialiste de l’agrile du frêne Hugo Fréchette, cité par Radio-Canada.
Zones réglementées à l'égard de l'agrile du frêne / Crédit : ACIA
Quoique la présence de l’agrile soit difficile à repérer, trois signes potentiels peuvent indiquer sa présence : premièrement, le feuillage de la cime dépérit, la sève remontant difficilement le tronc d’arbre contaminé par les larves. Deuxièmement, des branches commencent à pousser sur le tronc, l’arbre tentant de compenser la perte des feuilles à la cime. Finalement, la présence de pics-bois peut aussi être un indicateur, ceux-ci raffolant des larves d’agriles.
Sources : Radio-Canada | ACIA | Ville de Montréal
