La face cachée de vos prévisions, la voici.
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Vendredi 18 novembre 2016 à 11 h 52 - C ertaines informations ne figurent pas sur vos prévisions locales. En effet, vos icônes peuvent changer d’une journée à l’autre. Par exemple, une icône de neige peut passer de 5 cm à 15 cm en moins de 24 h et vice-versa. Ces changements ne sont pas aléatoires. Ils respectent une série de données et dépendent donc de l’analyse que font les météorologues des différents modèles météo. Voici la face cachée des prévisions.
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1-Les modèles météo
Pour faire ses prévisions, MétéoMédia utilise non seulement des données d’Environnement Canada, mais également plusieurs modèles météo, soit deux américains, un canadien et un européen. C’est ce qui rend nos prévisions différentes.
Les probabilités de voir un événement se produire augmentent généralement lorsque les quatre modèles sont unanimes sur la quantité de neige prévue et la chronologie d’une tempête.
S’il n’y a pas unanimité, les météorologues vont soit considérer la majorité (ex. : trois modèles sur quatre sont d’accord) soit choisir celui qui a la réputation d’être le plus « fiable » pour une situation donnée.
2-L’impact des températures
Durant la saison hivernale, le type de précipitations (pluie, mélange, neige, verglas) a un lien avec les températures. Le défi pour les modèles météo et les météorologues est plus important lorsque les températures prévues tournent autour du point de congélation.
Si le froid n’est pas suffisant au même des précipitations, la quantité de neige se concrétisera en pluie et l’inverse étant également vrai. On a déjà vu une prévision de 5 cm se transformer en 15 cm en raison des températures plus froides que prévu le matin même de l’événement.
L’échelle pour les quantités de neige est 1 mm d’eau = 1 cm de neige, mais le ratio peut varier en fonction des températures.
3-L’enjeu des trajectoires
Les modèles météo sont assez performants pour évaluer les trajectoires des systèmes. Dans la majorité des cas, l’analyse permet de bien prévoir les tempêtes ou les dépressions majeures.
Mais un seul changement de direction de quelques kilomètres peut parfois faire mentir une prévision. C’est une des raisons qui explique les changements de vos icônes sur nos différentes plateformes.
MétéoMédia n’hésite pas à analyser la tendance long terme (14 jours, 30 jours) de notre climat. Mais sachez que le niveau de précision des quantités en lien avec une tempête ou une averse de neige augmente considérablement à partir d’un délai de 48 h. Voilà pourquoi on doit consulter les prévisions tous les jours.
4-Le caractère particulier de Montréal
La région de Montréal possède certaines caractéristiques météo qui viendront parfois altérer les quantités de neige reçue ou modifier l’annonce de gel. Par exemple, la métropole enregistre souvent son premier gel après la majorité des autres villes de la province.
Ce phénomène s’explique notamment par le fait que Montréal se situe sur une île. La température de l’eau entourant l’île vient réchauffer l'air et affecte ainsi le climat.
La densité de la population produit également une certaine chaleur qui est amplifiée par le béton et l’asphalte. Si le sol et l’air montréalais sont plus chauds, il est donc possible que lors d’une chute de neige, les premiers centimètres se dissipent plus rapidement que dans les régions limitrophes. La concentration d’eau autour de l’île n’est cependant pas assez importante pour provoquer une déviation d’un système dépressionnaire ou provoquer des bourrasques de neige comme dans certains secteurs situés autour des Grands Lacs.
