Jour anniversaire de la « tempête du siècle »!
Vendredi 4 mars 2016 à 13 h 03 - Si les plus jeunes d’entre vous ne s’en souviendront sans doute pas, ils en auront du moins entendu parler! Le 4 mars est le jour anniversaire de la tempête du siècle.
À lire également : Grands Lacs radioactifs?
En effet, le 4 mars 1971, le sud du Québec, les provinces de l'Atlantique et le nord-est américain sont frappés de plein fouet par ce que l’on appelle désormais la « tempête du siècle».
Le mélange explosif de la neige et de la poudrerie ont paralysé la région de Montréal, où il est tombé près de 50 cm de neige. Le bilan de 1971 est majeur. Près de 20 personnes sont décédées en raison de ce phénomène météo extrême dans la métropole.
La "tempête du siècle", c'était il y a 45 ans cette semaine. Vous en souvenez-vous? pic.twitter.com/aR4D4nt0Zf
— Archives de Montréal (@Archives_Mtl) 3 mars 2016
Certaines résidences ont été privées d’électricité pendant dix jours. Cette neige est poussée par de puissants vents soufflant jusqu’à 110 km/h, qui élèvent des bancs de neige jusqu’au deuxième étage des maisons et brisent des poteaux électriques.
En termes de quantité de neige reçue, le 4 mars 1971 n'a pas battu de record pour la métropole. Cependant, ce qui a fait passer cette tempête à l'histoire est une combinaison d'éléments. 1971 a été l'un des hivers les plus ennneigés du 20e siècle pour la province. Il y avait donc déjà un épais couvert de neige au sol avant la tempête. Les accumulations supplémentaires combinées aux rafales a rendu la circulation complètement impossible pendant plusieurs heures.
4 mars 1971: la «tempête du siècle» à Montréal
— Gary Lawrence (@LawrenceGary) 4 mars 2016
https://t.co/GsMc2A3x27
À cela s'ajoute que les avancées technologiques du point de vue de la météorologie, des télécommunications, et même du déneigement, n'étaient pas où elles en sont aujourd'hui. « Les prévisions météorologiques et la diffusion de l’information n’étaient pas aussi bien développées que de nos jours. Plusieurs personnes seront prisonnières au travail. Il y avait également un conflit de travail à la ville de Montréal ce qui a contribué à la paralysie de la ville », mentionne Réjean Ouimet, expert météo à MétéoMédia.
SOURCES : LaPresse | RadioCanada | TVA