Disparition de 50% des animaux en 40 ans
La rédaction
Mardi 30 septembre 2014 à 18 h 03 - Plus de la moitié des animaux sauvages de la planète ont disparu en 40 ans en raison des actions de l’homme. C’est le constat qu’a fait l’organisme Fonds mondial pour la nature (WWF International) dans un rapport.
L’Agence France-Presse rapportait qu’entre 1970 et 2010, l’évolution des espèces animales a chuté de 52 pour cent. Selon le directeur général de WWF, Marco Lambertini, cette tendance lourde ne ralentirait pas.
Il serait toutefois encore possible d’inverser la machine et d’agir d’après le rapport. Les zones les plus touchées sont l’Amérique latine (-83%), suivie par l’Asie-Pacifique où les espèces d’eau douce ont été particulièrement affectées (-76%). Les espèces terrestres et marines ont diminué de 39 %.
La principale cause de ce déclin est la dégradation des habitats en raison de l’agriculture, l’urbanisation, la déforestation, les barrages hydroélectriques, la chasse et la surpêche, puis les changements climatiques.
Par exemple, en Afrique, le nombre d’éléphants s’est effondré de 60 % entre 2002 et 2011 à cause du braconnage.
«Aujourd'hui, nous avons besoin de la capacité génératrice d'une Terre et demie pour disposer des services écologiques dont nous profitons chaque année», rappelle le WWF.
Entre 1961 et 2010, la population est passée de 3,1 à près de 7 milliards d'habitants, et la biocapacité disponible par tête de 3,2 à 1,7 d'hectare global. «La population mondiale devant atteindre 9,6 milliards d'habitants en 2050 et 11 milliards en 2100, la biocapacité disponible pour chacun de nous va continuer à régresser.»
Les pays les plus riches sont globalement ceux dont l'empreinte écologique par habitant est la plus élevée. En 2010, le Koweït arrivait en tête, suivi du Qatar, Émirats arabes unis, Danemark, Belgique, Trinidad et Tobago, Singapour, États-Unis, Barheïn et Suède.
Avec Agence France-Presse
