Canicule : comment échapper à la chaleur en ville ?

Samedi 30 juin 2018 à 17 h 11 - La canicule sera encore plus difficile à vivre en ville. L’explication est à chercher du côté de ce que l’on appelle les îlots de chaleur urbains. Mais ils ont un équivalent moins chaud : les îlots de fraîcheur.

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C’est ce que révèle une étude du Centre d'enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy inc. Ce travail, basé sur des images satellite, a permis de cartographier les îlots de chaleur urbains dans les villes du Québec. 

D’autres éléments sont disponibles sur le site Internet de Données Québec.

Capture d'écran Données Québec / Gouvernement du Québec / IGO2

On y découvre donc le détail de ces îlots de chaleur urbains, expression qui fait référence à « la différence de température observée entre les milieux urbains et les zones rurales environnantes » ou « une zone intra-urbaine dont la température de l’air ou de surface est plus élevée que dans les autres zones du même milieu urbain », selon l’Institut national de santé publique du Québec. 

Une bonne partie de l’île de Montréal est concernée. Car ces îlots peuvent être causés par certains matériaux des bâtiments, par le béton, l’asphalte, les grands bâtiments ou les rues étroites qui empêchent la circulation de l’air. Tous ces éléments capturent, accumulent puis diffusent la chaleur. Résultat, les températures augmentent. Et les « îlots de fraîcheur », indispensables pour échapper au mercure élevé ? Sans surprise, il s’agit de poches de verdure en milieu urbain. 

À Montréal, il faudra donc se diriger vers le du Mont-Royal, le Parc-nature du Bois-de-Saraguay, le parc Jarry, selon une liste dressée par Radio-Canada.

Sources : Données Québec | Radio-Canada | CERFO | Institut national de santé publique du Québec

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