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Les météorologues de MétéoMédia colligent actuellement les données qui serviront à établir la tendance météo pour les trois prochains mois.

Aperçu de l’automne : prévoir trois mois à l’avance


Joey Olivier
Chef contenu éditorial - MétéoMédia

Jeudi 1 septembre 2016 à 7 h 07 - Les météorologues de MétéoMédia colligent actuellement les données qui serviront à établir la tendance météo pour les trois prochains mois. Pour dresser les grandes lignes de notre Aperçu de l’automne, qui sera diffusé le 12 septembre prochain, les spécialistes analysent des facteurs-clés. En voici quatre.


Ne manquez pas notre Aperçu de l’automne le 12 septembre, à 21 h, sur les ondes de MétéoMédia ainsi que sur le Web. Joignez-vous à la conversation avec nos experts, dès 21 h 05, sur Facebook.


1-L’histoire météo au Québec

Dans notre contexte climatique, il est assez rare qu’un patron météo dominant change radicalement en seulement quelques semaines. C’est pour cette raison que les météorologues considèrent l’allure météo de la saison précédente. Par exemple, de juin à août, la moyenne des températures a été dans les normales ou légèrement au-dessus dans le sud de la province. « Il serait donc étonnant que le début de la saison soit très froid. Ce facteur a cependant moins de poids au fur et à mesure que la saison avance », déclare André Monette, chef météorologue à MétéoMédia.

RAPPEL : Bilan du mois d’août | Bilan de juillet | Aperçu de septembre

Une tendance à la normale ou légèrement au-dessus a prédominé de juin à août au Québec.

Une tendance à la normale ou légèrement au-dessus a prédominé de juin à août au Québec.

2-La température de l’eau dans l’Atlantique

La température de l’eau de surface dans les océans a souvent un impact sur notre climat. Dans l’Atlantique, on constate que les eaux qui bordent la côte est des États-Unis et le Groenland présentent un écart positif, c’est-à-dire qu’elles sont plus chaudes qu’à l’habitude. Cette anomalie positive favorise l’intensification des tempêtes, en plus de limiter les descentes d’air froid au Québec. À l’inverse, une eau plus froide dans l’Atlantique limite la formation de tempêtes dans l’océan et favorise l’air plus froid dans l’est du Canada.

Les zones en rouge sont celles où la température de l'eau de surface est plus élevée que la normale. À l'inverse, les zones en bleu sont plus froide qu'à l'habitude.

Les zones en rouge sont celles où la température de l'eau de surface est plus élevée que la normale. À l'inverse, les zones en bleu sont plus froide qu'à l'habitude.

3-Du Pacifique jusqu’au Québec

Deux zones retiennent souvent l’attention des météorologues dans le Pacifique, soit celle située à l’ouest de la Colombie-Britannique ainsi que la zone équatoriale. La première est une masse d’eau qui, si elle est plus chaude que la normale, peut avoir un effet domino jusqu’au Québec. L’air chaud aura alors tendance à se concentrer en Colombie-Britannique et les vents dominants (aussi appelés courant-jet) favorisent les descentes d’air arctique sur le Québec.

« En 2016, cet écart est moins important que l’année dernière. Ce facteur aura donc moins d’impact », confirme André Monette. La température de l’eau dans la zone équatoriale du Pacifique a également perdu de son impact au cours de l’été, alors que la masse d’eau est devenue légèrement plus froide que la normale. Le phénomène El Niño (écart positif de l’eau de surface) a donc disparu pour faire place à un faible La Niña (écart négatif de l’eau de surface). Concrètement, ceci signifie que les anomalies ne seront pas assez importantes cet automne pour engendrer des conséquences notables jusqu’au Canada.

RAPPEL : Qu’est-ce que La Niña?

Source : NOAA - archives

Source : NOAA - archives

4-Contexte nordique

Le froid et la neige commencent toujours à s’installer par les territoires plus au nord du Québec. On peut donc mesurer les probabilités de voir du froid rapidement durant l’automne selon le niveau de glaciation arctique et les températures dans les régions nordiques. « Actuellement, ces régions ne sont pas affectées ni par le froid ou la neige et le niveau de glace en Arctique est exceptionnellement bas à cette période-ci de l’année », ajoute le météorologue.

Le couvert de glace est infiérieure à la moyenne pour cette période-ci de l'année en Arctique.

Le couvert de glace est infiérieure à la moyenne pour cette période-ci de l'année en Arctique.

Une fois tous ces facteurs réunis, notre équipe sera prête à présenter la tendance automnale 2016. Un rendez-vous le 12 septembre prochain!

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