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2018 : la 4e plus chaude en 168 ans!


Alex Verville
Présentateur - MétéoMédia

Vendredi 30 novembre 2018 à 13 h 09 - L’année 2018 est en voie de devenir la quatrième année la plus chaude de l'histoire, selon le bilan temporaire de 2018 émis par l'Organisation météorologique mondiale (OMM).


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La Déclaration de l'OMM sur l'état du climat mondial est publiée chaque année à la fin du mois de novembre et fait état des conséquences de l'activité humaine sur notre planète. La plus récente publication place 2018 au quatrième rang des plus chaudes depuis 1850. Le plus inquiétant, c'est que les quatre dernières années se hissent au sommet du classement des plus chaudes jamais enregistrées, d'autant plus qu'au cours des 22 dernières, 20 font partie des plus chaudes. 

Au cours des 10 premiers mois de 2018, la température moyenne de la Terre était presque au-delà de 1°C par rapport aux valeurs de l'époque préindustrielle et la quantité de CO2 dans l'atmosphère en 2017 était de 405 parties par million. Il s'agit d'une hausse de 146 %. Prendre note que les données pour 2018 seront disponibles à la fin de la prochaine année seulement. Ces statistiques prouvent que l'objectif de limiter la hausse à 1,5°C devient de plus en plus irréaliste puisque si la tendance se maintient, le mercure risque d'atteindre les 3 à 5 degrés d'ici 2100. 



La situation aux pôles

Du côté de l’Arctique, ce n’est pas une surprise si ses glaces fondent à un rythme alarmant : les températures de l'eau et de l'air n'ont jamais été aussi élevées depuis 2000 ans ! Des records ont été enregistrés en janvier et février en ce qui a trait à l'étendue de la banquise arctique qui a été inférieure à la normale depuis le début de l'année. 

Et les océans ?

Les océans agissent un peu comme les végétaux puisqu'ils absorbent les émissions de gaz à effet de serre. Plus elles en captent, plus leur température et leur acidité augmentent et mettent la vie aquatique en danger. En 2018, de janvier à juillet, le niveau moyen de la mer était supérieur à 3 mm par rapport à l'année précédente. 

Les conséquences de ce réchauffement

Les phénomènes mentionnés ci-haut ont des conséquences notables sur l'humeur de Dame nature. Au cours de l'année, on compte 17 tempêtes de plus que la normale dans les océans de l'hémisphère nord. Dans le Pacifique Nord-Est, il s'agit de l'année où l'énergie cyclonique a été la plus élevée, là où se sont formés les typhons Mangkhut et Yutu. 

Le Kenya, la Somalie, le Japon et le sud-ouest de l'Inde ont, quant à eux, connu des inondations historiques, si bien que plus de 5,4 millions d'Indiens ont été touchés de près ou de loin par ce phénomène. En Amérique du Nord, ce sont plutôt les feux de forêts qui ont retenu l'attention avec le tristement célèbre Camp Fire en Californie. Les incendies en Colombie-Britannique ont ravagé une superficie record pour une deuxième année de suite.

Finalement, les vagues de chaleur se sont multipliées, notamment en Finlande où le mercure est resté au-delà de 25°C pendant 25 jours consécutifs. De nombreux records de chaleur ont également été battus au nord du cercle polaire arctique. La situation inverse est aussi à considérer : l'Europe a connu une des vagues de froid les plus importantes de son histoire entre février et mars.


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