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La revanche du pollen : l'hiver doux vous fera éternuer


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    La rédaction

    Mercredi 5 avril 2017 à 12 h 08 - Pour certains, le printemps est hâtif ; pour d’autres, il se fait désirer. Avec la météo déréglée que nous avons connue jusqu’à maintenant cette année, quel impact aura-t-elle sur la saison des allergies à travers le Canada ? Voici un aperçu du portrait potentiel de la saison à venir.


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    La saison des allergies est sur le point de commencer, mais qui y aura droit avant qui ? Et quels seront les points chauds ?

    C’est le cas de le dire, la météo des derniers mois a été plutôt inhabituelle.

    - Les tempêtes de neige ont remplacé le climat habituellement doux de Vancouver et du sud-ouest de la Colombie-Britannique ;

    - Un hiver un peu tardif qui a été plutôt froid et dans les normales à travers les Prairies, à l’exception de la semaine de redoux connue à la fin de février ;

    - Un redoux précoce pour l’Ontario et le sud du Québec, suivi d’un mercure en montagnes russes durant le mois de mars ;

    - Des tempêtes hivernales et des blizzards à répétition dans les Maritimes.

    À quoi peut-on donc s’attendre avec la saison des allergies en considérant le genre de météo que nous avons connue jusqu’à maintenant ?

    Les allergies saisonnières varient grandement d’une personne à l’autre puisque le pollen provenant de différents types d’arbres et de plantes a un impact différent. Deux personnes allergiques à un même pollen vont connaître différents degrés de réaction allergique. Cependant, selon Dawn Jurgens, directrice aux opérations du Laboratoire de recherche en aérobiologie, si tout le monde a droit à une météo printanière à partir de maintenant, voici un portrait de la saison d’allergies à laquelle on peut s’attendre :

    Dans le sud de la Colombie-Britannique : la saison pourrait être légèrement tardive, mais possiblement avoir plus d'impact, plus tard en saison. Les tempêtes de neige ont retardé le début de la saison de la pollinisation. Les quantités de pollen produites par les pollinisateurs hâtifs comme l’aulne, le cèdre et le peuplier sont plutôt basses, mais traverseront une période de pointe avec le réchauffement. Ce retard de la saison pourrait chevaucher celle des pollinisateurs tardifs, ce qui pourrait provoquer une quantité de pollen dans l’air plus élevée vers la mi-saison. Madame Jurgens souligne cependant qu’il est habituel de voir des périodes de pollinisation se chevaucher dans cette région.

    Pour les provinces des Prairies : la saison commencera plus tôt, mais dans les normales. Le bref épisode de redoux du mois de février pourrait avoir donné le signal de départ aux arbres, car dès que le froid s’est rabattu en mars, les quantités de particules de pollen dans l’air ont commencé à grimper rapidement. Dans l’état actuel des choses, certaines régions ont jusqu’à un mois d’avance sur le calendrier habituel en termes de niveaux de pollen. De façon générale cependant, si le printemps est dans les normes, il en sera de même pour les quantités de pollen.

    Dans le sud de l’Ontario et du Québec : le début du printemps a été précoce, mais les conditions sont de retour dans les normales de saison. La saison de la pollinisation a commencé très tôt dans ces régions en raison des températures douces durant la deuxième portion de février. Le phénomène aurait pu annoncer une saison du pollen prolongée, le retour du froid en mars a toutefois interrompu la production de pollen. Cependant, avec le réchauffement, les quantités de pollen ont recommencé à grimper et on pourrait s’attendre à une saison dans les normales à partir de maintenant.

    Dans les Maritimes : un début tardif, vers la mi-saison, pourrait être problématique. Les vagues de froid à répétition et les importantes quantités de neige ont affecté le secteur jusqu’à cette semaine. Il s’agit donc d’une région du pays qui pourrait voir un début de saison du pollen tardif. Le problème est que la saison dans les Maritimes est déjà plus tardive que partout ailleurs au pays. Les résidents pourraient ne pas voir de différence marquée, sauf qu’un début tardif pourrait signifier que la période des pollinisateurs précoces chevauchera celle des pollinisateurs tardifs vers la mi-saison, ce qui pourrait rendre les choses difficiles pour ceux sensibles à plus d’un type de pollen.

    Cette prévision sera affectée par les températures, donc s’il y a une importante vague de froid dans un de ces secteurs, la pollinisation sera interrompue pour les espèces plus hâtives. Si tel est le cas, il y aura un chevauchement avec la période des pollinisateurs de fin de saison, ce qui pourrait poser des problèmes pour les gens souffrant d’allergies saisonnières.


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    Voici quelques faits à considérer durant la saison des allergies

    Les allergies saisonnières sont souvent aussi appelées « rhume des foins ». Pourtant, les symptômes n’ont rien à voir avec le foin. Le surnom provient d’une ancienne et fausse association au parfum frais du foin qui règne dans l’air au printemps. De plus, bien que l’image d’une personne qui éternue dans un champ de fleurs  (vue notamment dans les publicités) soit celle qui nous vient habituellement en tête, les fleurs n’ont presque rien à voir avec les allergies saisonnières du printemps.

    Au printemps, ce sont en fait les arbres qui provoquent les réactions allergiques. Les cèdres, aulnes, peupliers et érables font partie des arbres à pollinisation hâtive dont la saison débute généralement en mars ou en avril, bien qu’elle puisse commencer plus tôt si la température le permet. Les frênes, chênes, épinettes et bouleaux sont les pollinisateurs tardifs les plus communs, leur saison débutant plutôt en avril ou en mai. Un printemps précoce peut stimuler la production de pollen des pollinisateurs tardifs plus tôt que prévu, mais l’impact est beaucoup moins important que dans le cas des pollinisateurs hâtifs.

    Malgré les similitudes du climat et les tendances dans les quantités de pollen libérées, la saison du pollen peut connaître d’importantes différences d’une année à l’autre. La quantité de pollen produite par une espèce d’arbre dépend de la météo à laquelle elle a été soumise durant l’été et l’automne précédent. Si le climat a été favorable, les arbres peuvent alors avoir plus de pollen à libérer à l’arrivée du printemps, alors que dans le cas d’un climat hostile, il y aura moins de pollen à distribuer, peu importe la tendance que prend le printemps.

    Les arbres sont la cause principale des allergies au printemps, il y a cependant d’autres allergies saisonnières durant l’année. Le pollen de graminées est généralement responsable des réactions allergiques durant les mois de juin et juillet, après que soit terminée la saison pour les arbres. Les spores des moisissures et des champignons provoquent également des réactions, particulièrement durant l’été et l’automne, bien qu’elles puissent avoir un effet en tout temps durant l’année.

    De tous les types d’allergies saisonnières, ces deux derniers sont ceux qui reçoivent le moins d’attention. L’ambroisie est aussi un allergène commun qui se répand à la fin de l’été et au début de l’automne. Non seulement est-elle hautement allergénique, mais elle présente aussi un très haut potentiel d’allergénicité croisée, ce qui veut dire que si vous êtes allergique à un type d’ambroisie, vous serez donc probablement aussi allergique à la cinquantaine d’espèces différentes qu’on retrouve à travers l’Amérique du Nord.

    La plupart des fleurs produisent aussi du pollen qui est cependant trop lourd pour être emporté par le vent. Elles comptent donc sur l’apport des insectes dans leur processus de pollinisation. Certaines fleurs cependant, comme celles de la famille de la marguerite (telle que l’aster, la camomille, le chrysanthème, le dahlia, la marguerite et le tournesol) de même que l’amarante et la gerbe d’or, sont reconnues pour aussi provoquer des allergies, bien que leur période de floraison varie d’une espèce à l’autre.

    Comme mentionné, les allergies saisonnières sont personnelles à tout un chacun et le type de réaction diffère d’une personne à l’autre. Pour ceux d’entre vous qui en souffrent chaque année, il est important de savoir à quoi vous réagissez.

    Certaines espèces d’arbres telles que l’aulne, le bouleau et le chêne ont tendance à provoquer plus de réactions allergiques que des espèces comme l’érable et le peuplier. De plus, si une espèce d’arbre peut produire de grandes quantités de pollen, d’autres peuvent en produire beaucoup moins. Surveiller la prévision pollen sur une base quotidienne et la comparer à votre niveau de réaction pourraient vous aider à identifier la ou les espèces qui vous font le plus réagir. Une visite chez votre médecin pour un test d’allergie donnerait une réponse claire à la question.

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